Après trois mois d’essais sur plusieurs sites agricoles, les premiers résultats sont jugés prometteurs par les autorités et les acteurs locaux. Les semences fournies par “Amica Chips” ont été testées en collaboration avec des coopératives agricoles de la région.
« Nous sommes ici pour constater les résultats des semences testées sur ce sol. Certaines variétés ont été très prometteuses, d’autres devront être réévaluées. Mais l’essentiel est là : c’est ainsi qu’on professionnalise notre agriculture », a déclaré le ministre d’État devant les agriculteurs réunis.
Au-delà de l’expérimentation agricole, l’ambition est clairement de structurer une filière durable, capable d’alimenter une unité industrielle de transformation sur place. Une opportunité qui pourrait, à terme, transformer le paysage économique de Mbanza-Ngungu.
« Si nous parvenons à sécuriser les intrants, structurer la chaîne de production et garantir des volumes suffisants, alors Mbanza-Ngungu accueillera bientôt une usine de fabrication de chips », a-t-il ajouté.
La relance de cette culture sonne comme une bouffée d’air frais pour les producteurs locaux, longtemps laissés sans appui. Le président de la coopérative locale n’a pas caché sa satisfaction. « Depuis 2019, nous n’avions plus accès aux semences. Grâce à son implication personnelle, nous reprenons espoir », a-t-il confié.
Malgré quelques défis techniques, notamment liés au calibre irrégulier des tubercules, les équipes techniques ont souligné un potentiel de rendement élevé. Une deuxième phase d’essais est déjà planifiée afin de corriger les limites observées et optimiser la productivité.