Ce vendredi un engouement particulier a été observé dans plusieurs cimetières de du Kongo Central, où de nombreux membres de familles se sont déplacés pour rendre hommage à leurs êtres chers disparus. Ils se sont recueillis et ont entretenu les tombes. Cette date, reconnue comme une journée de commémoration, est un rendez-vous incontournable pour beaucoup.
Pour de nombreuses cultures, les cimetières ne sont pas seulement des lieux de repos, mais aussi des portails vers le monde des esprits. Le cimetière de Boko, en particulier, est perçu comme un lieu sacré où les vivants peuvent se connecter plus facilement avec leurs ancêtres. Les gens s’y rendent pour prier, demander conseil ou simplement sentir la présence de ceux qui leur ont transmis la vie et les traditions.
Le 1er août offre une occasion solennelle de se souvenir de leurs sacrifices, de leur amour et de leur contribution à la famille et à la communauté. Les pratiques incluent le nettoyage des tombes, le dépôt de fleurs fraîches, des chants, des prières collectives et, parfois, des cérémonies plus élaborées organisées par des chefs de famille. Ces rituels renforcent les liens et transmettent les traditions aux jeunes générations.
Se retrouver au cimetière en ce jour permet aux familles de se soutenir mutuellement dans leur deuil. C’est un moment où les gens partagent leurs souvenirs, leurs peines, mais aussi leurs joies. Pour rappel, le 1er août a été institué comme journée dédiée aux parents par un décret du président Mobutu lors du “recours à l’authenticité” en 1971.