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Mort d’un détenu à la prison de Boma : la FCDHD dénonce l’inaction des autorités face à la crise sanitaire

La Fédération Congolaise des Droits de l’Homme et de Développement (FCDHD) tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme sur les conditions de détention alarmantes à la prison urbaine de Boma, où la santé de nombreux détenus, qu’ils soient condamnés ou en détention préventive, continue de se dégrader.

Un détenu au nom de Muanda Muanda Vital âgé de 63 ans est décédé vendredi soir au sein de l’établissement. Pour la FCDHD, ce drame est directement lié à l’absence persistante de soins médicaux adéquats, un problème qu’elle dénonce depuis plusieurs années.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’indifférence des autorités politico-administratives de Boma, de l’exécutif provincial du Kongo Central et du gouvernement central », a déclaré Me Gabriel Makiese, coordonnateur de la FCDHD.

Outre le manque de prise en charge médicale, il a également noté de graves manquements aux obligations légales et humanitaires auxquels la prison de Boma est confrontée, notamment la surpopulation, la malnutrition et l’insalubrité, autant de facteurs qui aggravent une situation sanitaire déjà critique et mettent en péril la vie des détenus.

Dans cette alerte, la FCDHD appelle les autorités à agir immédiatement, conformément aux lois nationales et aux engagements internationaux de la RDC, pour garantir le droit à la santé et à la vie des prisonniers. Elle réclame notamment l’affectation d’un médecin permanent, l’approvisionnement régulier en médicaments essentiels et une amélioration urgente des conditions de détention.

Rappelons que cette maison carcérale a été construite en 1905 et nécessite à ce jour une attention particulière des autorités congolaises.

Josué Taty

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