Face à l’augmentation des menaces comme la déforestation, le braconnage et les pressions anthropiques, plusieurs organisations se mobilisent pour créer un corridor écologique. Le CEPECO se distingue par son action sur le terrain, réaffirmant son engagement à travers divers projets. L’une de ces aires est d’ailleurs classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le pasteur Jacques Bakulu, coordinateur du CEPECO, souligne l’importance de cette mission.
« Nous avons milité et poursuivons notre lutte. À ce jour, le CEPECO a sécurisé les forêts de dix villages, regroupés en trois groupements, le long du corridor. C’est grâce au Projet d’appui à la sécurisation des droits fonciers et forestiers des communautés locales (PASDFF). Sur les cinq Concessions Forestières des Communautés Locales (CFCL) obtenues par le CEPECO au Kongo Central, trois se situent dans ce corridor. Ces concessions se concentrent sur le reboisement et la protection active de leurs forêts », a-t-il dit.
Il précise que la déforestation est principalement due à la production de charbon de bois et à la vente non durable de bois de chauffage.
Depuis trente ans, le CEPECO soutient également les communautés touchées par les exploitations pétrolières et forestières dans la région. L’organisation mène un plaidoyer constant auprès des autorités pour défendre les droits des victimes, exiger la restauration des zones dégradées et aider les communautés à développer des solutions durables qui respectent l’équilibre écologique.
À moyen terme, le CEPECO continuera de soutenir les trois CFCL du corridor, ainsi que les deux autres, dans la mise en œuvre de leurs Plans Simples de Gestion. L’organisation a pour objectif d’intensifier la foresterie communautaire et de renforcer la sensibilisation environnementale dans l’ensemble de la zone du corridor Luki–Mangroves.