L’incendie s’est déclaré après que des chasseurs ont mis le feu aux hautes herbes pour déloger de petits rongeurs. Attisées par le vent et la chaleur, les flammes se sont rapidement propagées aux habitations. Les propriétaires, qui étaient aux champs, n’ont rien pu sauver. Vêtements, ustensiles de cuisine, vivres et fournitures scolaires ont été entièrement consumés.
« Nous avons tout perdu, c’est vraiment pitoyable », a témoigné une victime, désemparée.
Informé de la situation, le chef de secteur de Boko, Romain Luzolo, a dépêché sur place des agents de la police et de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Cependant, leur mission s’est limitée à un simple constat des dégâts.
En cette saison sèche, les conséquences désastreuses des feux de brousse s’observent dans de nombreux coins. Des observateurs soulignent qu’il existe des alternatives plus sûres, comme l’élevage de cobayes ou de lapins.
L’urgence d’une éducation environnementale s’impose pour sensibiliser les populations aux risques liés à ces incendies et promouvoir des méthodes de subsistance plus durables.
Les victimes lancent un appel aux autorités et aux personnes de bonne volonté pour une assistance humanitaire d’urgence.