Les petits agriculteurs qui cultivent sur le site de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) à Gimbi, ont été informés des bienfaits du projet agricole Bak’Agri. Le forum, initié par l’administrateur du territoire de Seke-Banza, Patchely Lelo Lendo, visait à apaiser les rumeurs de destruction de leurs cultures.
Au terme des discussions, animées par l’administrateur du territoire et le vice-président de la Fondation Cédric Bakambu, Jonathan Bakambu, il a été convenu que la fondation identifierait les anciens occupants. Après évaluation de leurs superficies, une compensation sera proposée, suivie de leur intégration au projet sous forme de ménages agricoles. Cette approche favorisera ceux qui se regrouperont en coopératives.
« Accompagnons tous ce projet car il va apporter un développement dans notre territoire. Ce projet va aussi aider les agriculteurs en termes de travaux de labour mécanisé, d’octroi de semences et d’engrais chimiques, il va également procéder à la transformation de vos produits et à leur achat », a déclaré Patchely Lelo Lendo, qui a également mis en garde contre les fausses rumeurs.
Jonathan Bakambu, père du footballeur, a rassuré les paysans en promettant un accompagnement total.
« Ce projet est porteur d’espoir pour le territoire de Seke-Banza en général et pour vos familles. C’est un projet à long terme qui va créer plus de 150 emplois pour les jeunes. Travaillons main dans la main », a-t-il affirmé.
Lancé le 7 juillet dernier, le projet agricole Bak’Agri a pour objectif de cultiver du maïs sur 3 000 hectares, dont 500 dans une première phase, en partenariat avec l’INERA Gimbi.