Le faible taux de participation le premier jour inquiète les autorités scolaires. « Nous sommes dans nos salles de classe à attendre les élèves, mais seuls quelques conscients sont venus. Pour nous, le calendrier scolaire a déjà commencé. Les enseignants sont disponibles et donnent cours selon leur programme. Nous allons devoir prendre des mesures contre les élèves absents », a fait savoir Philippe Tsasa, Préfet des études du complexe scolaire Mas le Savant.
Du côté des parents, la justification est souvent économique. Beaucoup expliquent leur incapacité à envoyer leurs enfants à l’école par des problèmes financiers. « Je sais que mes enfants doivent aller à l’école, mais j’ai du mal à acheter toutes les fournitures. Sans cahiers, sans manuels, comment les envoyer ? », s’interroge un parent rencontré au centre-ville.
Malgré ces difficultés, certaines écoles de Matadi ont ouvert leurs portes et les enseignants ont déjà commencé à dispenser les premières leçons aux élèves présents.
Cette année scolaire, qui devrait voir plus de 29 millions d’élèves reprendre le chemin des classes sur l’ensemble du territoire national, est placée sous le signe de la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire, du renforcement de la qualité éducative et de la promotion de l’égalité des chances.