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Madimba : des rumeurs de tirs à l’origine d’une panique au village Mbidi, derrière le jardin botanique de Kisantu

Une situation de panique dans le village Mbidi, dans le territoire de Madimba, a entraîné un déplacement massif de populations vers l’agglomération de Nkandu à Kisantu suite à une rumeur sur des tirs à balle réelle. Ces informations se sont avérées fausses après confirmation de l’administrateur du territoire.

La montée de l’insécurité dans plusieurs coins du Kongo Central pousse parfois les habitants à des réactions inquiétantes. C’est le cas de Kisantu dans le territoire de Madimba, où des rumeurs ont envahi les réseaux sociaux le mercredi 10 septembre 2025. De nombreux messages annonçaient des tirs à Mbidi, un village situé derrière le jardin botanique de Kisantu.

Selon ces messages partagés en masse, des coups de feu réels auraient retenti, provoquant la peur et la confusion parmi les habitants. Cette peur était telle que le simple bruit d’un klaxon de véhicule a été confondu à un tir d’arme à feu. L’angoisse était totale.

Pour vérifier ces informations, Kongo Média a contacté Nestor Nsonsa Matomina, l’administrateur du territoire de Madimba dont dépend Kisantu. Ce dernier s’est montré très surpris par l’ampleur des rumeurs et a assuré qu’une enquête a été diligentée sur place. Ses services dépêchés à Mbidi n’ont trouvé aucun élément susceptible de troubler la sécurité ni d’avoir provoqué un quelconque mouvement de panique.

L’administrateur du territoire a donc qualifié ces informations de « fausses rumeurs ». Il a mis en garde contre la diffusion non vérifiée d’informations et rappelle la nécessité de vérifier les sources avant de partager. Cette irresponsabilité, a-t-il averti, pourrait être sanctionnée dans le cadre de la loi sur le numérique, qui vise à lutter contre la désinformation.

Signalons que le défi sécuritaire à Kisantu reste primordial avec la présence de groupes rivaux de bandits urbains (kuluna) qui multiplient les altercations. Des violences qui entraînent parfois l’intervention des forces de sécurité, parfois avec usage d’armes à feu, ce qui amplifie la tension et la psychose parmi la population.

Ilain Lumbala

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