Près de 200 enseignants, issus de différentes écoles primaires publiques, ont pris part à cette assemblée. Dans une déclaration lue par Isaac Lukombo, porte-parole adjoint de la synergie pour la province, les professionnels de la craie ont interpellé le gouvernement provincial pour qu’il assure la régularité de cette prime.
« Après échange avec les enseignants réunis en assemblée extraordinaire, il se dégage les constats suivants : des promesses répétées et non tenues de la part des autorités provinciales malgré toutes les démarches entreprises, un manque de communication et le non-paiement de quatre mois consécutifs, d’avril à aujourd’hui », ont-ils déploré.
Les enseignants ont toutefois félicité le gouverneur de la province pour sa volonté de soutenir la gratuité de l’enseignement de base, voulue par le Président de la République, en ajoutant 30 000 FC à la prime versée par le gouvernement central.
Ils sollicitent le paiement de ces quatre mois d’arriérés et demandent de ne pas résilier cette bonne pratique, qui est un modèle spécifique au Kongo Central. De plus, ils souhaitent que l’exécutif prenne en compte les enseignants des écoles publiques qui ne sont pas encore mécanisés ou ne bénéficient pas de cette prime. Ils émettent également le vœu que cette prime soit payée régulièrement.
En 2022, le gouvernement congolais a instauré le paiement de la prime de gratuité, réajustée en juillet de la même année à la suite d’un protocole d’accord avec les syndicats. Ce mécanisme visait à compenser la perte de revenus liée à la gratuité de l’enseignement de base, initiée par le Président Félix Tshisekedi. En 2023, une révision de la prime de brousse avait également été annoncée pour harmoniser les conditions des enseignants à travers le pays.