La cheffe du gouvernement et la JICA ont particulièrement mis en lumière le projet du Grand Inga, un méga-barrage hydroélectrique qui reste un pilier essentiel pour le développement énergétique de la RDC ainsi que de l’Afrique.
« Les raisons de ma visite en RDC sont d’abord liées aux projets du Grand Inga, de l’environnement et à plusieurs autres projets qui lient la RDC et le Japon au travers de la JICA. Nous sommes encore au stade des discussions avec les parties prenantes et, une fois celles-ci terminées, nous pourrons donner plus de détails », a expliqué Kawamura Kenichi.
Il a insisté sur l’importance cruciale de cette phase préparatoire afin d’assurer le succès du partenariat. Le Japon, engagé dans de nombreuses initiatives d’infrastructures en Afrique, considère le Grand Inga comme une occasion stratégique de coopération avec la RDC, un pays disposant d’un des potentiels énergétiques les plus élevés au monde.
Signalons qu’en plus du Grand Inga et des questions environnementales, la délégation japonaise a également évoqué avec la Première ministre l’état d’avancement des projets dans le domaine de la santé publique ainsi que de la police nationale. Ces domaines, clés pour le développement durable et la stabilité du pays, bénéficient déjà d’un soutien technique et financier apporté par la JICA.
« Nous avons également discuté des projets en cours, notamment ceux liés à la santé et à la police. Nous voulons accélérer notre collaboration pour qu’elle soit encore plus solide entre les deux pays », a précisé Kawamura Kenichi.
Cette visite a également été l’occasion pour le vice-président de la JICA de saluer l’implication personnelle de Judith Suminwa dans le renforcement des relations entre Kinshasa et Tokyo.
Pour Kinshasa, l’engagement de Tokyo représente un levier majeur pour la réussite du Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028, qui vise la transformation structurelle du pays et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.