Le ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité du territoire et de la Décentralisation a rappelé dans sa correspondance adressée à l’Administrateur du Territoire que la route nationale n°1 étant une voie d’intérêt national, toute mesure la concernant, notamment sa fermeture, relève de la compétence du gouverneur de province et nécessite son autorisation préalable.
Pour le ministre, une telle suspension de la circulation sur cet axe majeur doit impérativement faire l’objet d’une étude approfondie préalable, tenant compte des impératifs de sécurité et des impacts socio-économiques, compte tenu du trafic important qu’il supporte.
Tout en saluant cette initiative visant à lutter contre les accidents récurrents, le ministre demande un sursis en attendant que des dispositions mieux appropriées puissent être concertées et validées au niveau supérieur.
À titre de rappel, l’autorité de Mbanza-Ngungu avait envisagé cette mesure pour organiser une cérémonie coutumière à la montagne Kitemoko (en provenance de Matadi) et à la montagne Dilombele (en provenance de Kinshasa), suite à la récurrence des accidents, dont le dernier enregistré jeudi dernier a fait cinq morts et quinze blessés.
Conformément aux exigences coutumières, il était demandé à toutes les églises de suspendre leurs activités sonores durant ces deux heures. De même, motards, conducteurs de véhicules et piétons étaient priés de s’abstenir de circuler sur la route durant cette période. Les exploitants de bars, bistrots et autres établissements sonores étaient également tenus d’arrêter toute musique et tout instrument sonore pendant ce laps de temps.