L’objectif principal de cet atelier d’échanges était d’assurer le suivi, à court terme, des engagements pris par les autorités politico-administratives et les leaders des organisations de jeunes de la province du Kongo Central en général, et de la ville de Matadi en particulier, concernant la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents.
La première phase de plaidoyer, qui débutera au mois de novembre, s’étendra sur une durée maximale de trois mois. Elle sera marquée par des descentes sur le terrain et l’envoi de correspondances officielles aux autorités politico-administratives, dans le but de trouver des solutions aux problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes et les adolescents.
Maitre Prudence Nkenge, coordinatrice provinciale de YAFP, a exhorté les jeunes en soulignant que cet atelier constitue l’aboutissement d’un travail collectif entamé depuis 2024. Elle a rappelé que l’organisation non gouvernementale YAFP avait déjà organisé une session tripartite sur la santé sexuelle et reproductive avec les leaders des organisations de jeunes et les autorités politico-administratives, d’abord à Kinshasa, puis à Matadi, avant de clôturer à Kikwit.
« Ces sessions avaient pour but, d’une part, de solliciter l’implication de tous les leaders d’opinion au niveau communautaire et étatique, et d’autre part, d’obtenir leur engagement pour l’application effective des documents normatifs, en particulier les engagements de l’AOC. Il s’agissait aussi d’amener les autorités politico-administratives, tant au niveau national que provincial, à mettre en œuvre ces engagements sur toute l’étendue de la RDC », a déclaré Maitre Prudence Nkenge.
Elle a par ailleurs souligné que l’implication de toutes les parties prenantes constitue une solution efficace face aux défis rencontrés par les jeunes et les adolescents dans leur épanouissement sexuel et reproductif, notamment sur le plan de l’éducation complète. À travers les plaidoyers et la vulgarisation des lois relatives à la santé sexuelle et reproductive, YAFP entend contribuer à sécuriser les jeunes contre toutes formes de dangers sexuels.
De son côté, Nold Mutiatungu, chargé des ressources humaines de l’ONG YAFP au niveau national, a tenu à remercier les participants pour leur implication et leur contribution à cet atelier matinal, tout en soulignant que la jeunesse demeure un acteur clé de la transformation sociale et que le suivi des plaidoyers doit se poursuivre sur le terrain auprès des secteurs concernés.
Rappelons que YAFP est une organisation non gouvernementale de l’Alliance Internationale des Jeunes pour la Planification Familiale œuvrant dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents. Elle a également pour mission d’accompagner les victimes de violences basées sur le genre (VBG) et de promouvoir les produits de planification familiale. Pour faire face à ces défis, YAFP collabore avec 20 structures sanitaires de la ville de Matadi, réparties dans les deux zones de santé : Nzanza et Matadi.





