La cérémonie de clôture a été présidée par Ovide Yobila, ministre provincial de la Santé, en présence des représentants du ministère national de la Santé, du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), du Programme national d’élimination de la lèpre (PNEL), ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Ces assises ont réuni les médecins coordonnateurs provinciaux des 27 provinces sanitaires de la RDC, les cadres du ministère de la Santé et divers partenaires. Les travaux visaient à évaluer la mise en œuvre des recommandations issues de la 28ᵉ réunion, à examiner l’état d’avancement des interventions contre les deux maladies et à formuler des recommandations pour l’année 2026.
Les participants ont également évalué la gestion des intrants médicaux, la qualité des laboratoires et la disponibilité des médicaments dans les provinces.
Selon Jean-Pierre Malemba, représentant du PNLT, les réflexions menées durant ces assises ont permis de mesurer la contribution des deux programmes à l’atteinte des objectifs du Plan national de développement sanitaire (PENDES 2019-2022 recadré), tout en identifiant des solutions pour assurer la durabilité des interventions.
Il a salué l’engagement des participants et insisté sur la nécessité de renforcer la résilience des programmes face à la réduction des financements extérieurs. « Nous devons mobiliser davantage les ressources internes et renforcer la collaboration avec les autorités provinciales pour maintenir les acquis dans la lutte contre la tuberculose et la lèpre », a-t-il déclaré.
De son côté, le ministre provincial de la Santé, Ovide Yobila, a félicité les participants pour la qualité des échanges et le sérieux du travail abattu. « En effet, vous avez travaillé avec conscience, abnégation et sens de responsabilité pour relever les défis majeurs liés à l’élimination de la tuberculose et de la lèpre dans notre pays, conformément à l’objectif 3 des Objectifs de développement durable », a-t-il souligné.
Le ministre a également rappelé que ces assises s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du PENDES 2024-2033, qui vise à accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable relatifs à la santé et à la protection sociale. Il a par ailleurs appelé à une mobilisation accrue des ressources locales. « La mobilisation des ressources auprès du gouvernement, des entreprises et des acteurs locaux doit désormais être une priorité pour faire face à la baisse des financements et maintenir nos performances dans la lutte contre ces maladies », a-t-il insisté.
L’édition 2025 s’est distinguée par son format hybride, combinant participation en présentiel et en ligne, permettant à plusieurs provinces, notamment le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, de suivre les travaux à distance. Cette innovation, selon les organisateurs, représente une avancée importante dans la continuité des activités malgré la rareté des ressources financières.
Parmi les principales recommandations adoptées figurent la création d’un comité de suivi pour évaluer la mise en œuvre des résolutions, le renforcement de la résilience des programmes provinciaux face au déficit de financement, l’amélioration de la coordination interprovinciale pour harmoniser les approches de lutte et la mobilisation accrue des partenaires locaux autour des priorités sanitaires nationales.
Rappelons que cette 29ᵉ réunion annuelle avait pour thème : « Progrès et défis dans la lutte contre la lèpre et la tuberculose à l’heure du déficit des financements : résilience et durabilité de la réponse ». Ces assises ont été organisées dans un contexte marqué par l’interruption des financements du programme de lutte contre la tuberculose et l’élimination de la lèpre.





