Présidée par Ovide Yobila, ministre provincial en charge de l’Environnement, cette deuxième réunion s’est tenue à Matadi. Elle avait pour objectifs l’évaluation des progrès réalisés par le projet PIFORES, composante par composante, l’appréciation du niveau d’atteinte des indicateurs intermédiaires (incluant la gestion des risques environnementaux et sociaux), ainsi que l’examen et la validation du PTBA pour l’exercice 2026.
La présentation de l’état d’avancement des activités, assurée par Hugues Wamba Lunimbu, expert agroéconomiste, a mis en évidence des résultats notables. Concernant l’impact social et les emplois créés, le programme a permis la plantation de 903 hectares dans le cadre de la stratégie d’anticipation avec les fermiers privés. De plus, 227 hectares de plantations agroforestières avec le secteur privé ont été validés et géoréférencés. Pour les pépinières, 359 328 plants d’acacia, 16 000 cacaoyers et 2 456 arbres fruitiers sont disponibles pour la saison A 2025.
Sur le plan logistique, 6 435 295 sachets biodégradables, 72 motos et 12 pick-up Land Cruiser ont déjà été livrés dans la province. Par ailleurs, 12 camions, 36 tricycles, 60 ordinateurs et 24 GPS sont en cours de livraison.
Au niveau de la gouvernance et des institutions, la mise en place des comités de pilotage et l’opérationnalisation du Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) ont été confirmées. Concernant les partenariats, des protocoles de collaboration ont été signés avec des acteurs clés tels que le GTCR-RC, le REPALEF, l’ACE et l’ANSSE. Sur le plan foncier, le PIFORES appuiera la Commission nationale de la réforme foncière (CONAREF) pour sécuriser les investissements en mettant en place des registres fonciers villageois dans 80 % des villages concernés.
Le PTBA 2026, présenté par Alex Yenge Bomba, spécialiste en environnement de l’UC-PIF, a été validé à l’unanimité par le COPIL pour un budget estimé à 14 925 033 USD pour les activités opérationnelles. Les objectifs majeurs pour l’exercice 2026 incluent l’élaboration d’un Plan provincial d’aménagement du territoire (PPAT) et de 10 Plans locaux (PLAT), ainsi que de 204 Plans simples (PSAT) ; la mise en place de 8 418 hectares de plantations agroforestières au total (6 932 ha avec les communautés et 1 486 ha avec le secteur privé pour les saisons culturales A2026 et B2026) ; ainsi que l’acquisition de 22 tracteurs répartis par territoire en fonction des objectifs de superficie à planter.
Le temps pris jusqu’ici a permis à l’unité d’exécution du projet, l’UCPIF, avec l’accompagnement de la Banque mondiale, de réaliser une préparation de qualité en vue d’un démarrage efficace, cohérent et bien coordonné des activités sur le terrain. « Toutes ces acquisitions matériels aratoires, équipements roulants et informatiques permettront aux acteurs impliqués de démarrer les travaux de manière efficace, assurant ainsi une montée en puissance du PIFORES à partir de 2026 », a déclaré le coordonnateur national de l’UC-PIF.
La présence des administrateurs de territoire et des maires des villes a renforcé l’importance de cette réunion pour la coordination des activités sur le terrain. La séance s’est clôturée par la validation du plan par les différents acteurs, avec l’engagement de tous à assurer la réussite du PIFORES pour l’exercice 2026.





