Vers une heure du matin, leur parcelle familiale a été la cible d’un cambriolage mené par des bandits armés non encore identifiés. La victime se trouvait dans une chambre annexe lorsque le cambriolage a commencé. Entendant du bruit dans la parcelle, Joël Molangi est sorti pour vérifier la situation. C’est à ce moment-là qu’il a été touché une première fois à la main par une balle de calibre 12.
Malgré sa blessure, il a courageusement tenté d’appeler les voisins à l’aide. Les criminels ont cependant poursuivi leur forfait. Alors qu’il se trouvait dans la rue, Joël Molangi a été froidement abattu par les assaillants en fuite.
Des habitants, témoins auditifs de la scène, ont rapporté avoir entendu les cris de détresse de la victime. Selon leurs témoignages, les criminels auraient lancé des menaces explicites : « Lelo, toko boma yo » (aujourd’hui, nous allons te tuer, ndlr), avant de l’achever.
Malgré une timide accalmie, cet acte crapuleux souligne l’insécurité persistante à Matadi et a provoqué une vive émotion parmi la population, particulièrement au sein de la communauté des anciens de l’ISIPA.
« Toujours disponible, fidèle et engagé, Joël laisse à notre association le souvenir d’un homme de cœur et de conviction. Nous recommandons son âme à la miséricorde divine et présentons nos sincères condoléances à sa famille ainsi qu’à tous les membres de l’AP2A 2012-2013 », a déclaré Randy Ndjoli, président de l’AP2A 2012-2013.





