Cette mission, conduite par l’ingénieur Âgée Mavambu, Directeur adjoint à la Direction des Études, vise la collecte des données techniques nécessaires à la conception des plans d’aménagement de deux tronçons : Nsioni–Mbata-Mbengi (44 km) et Mbata-Mbengi–Mbaka-Khosi (28 km). Sur le terrain, l’équipe bénéficie de l’appui du Directeur provincial de l’ACGT/Kongo Central, Babi Kundu Mavungu.
La route concernée joue un rôle central dans les échanges entre la RDC et l’Angola. Le poste frontalier de Mbaka-Khosi constitue en effet l’un des principaux points d’entrée des produits alimentaires et de première nécessité importés du pays voisin. Cependant, la dégradation avancée du tronçon côté congolais — marquée par des bourbiers, du sable mouvant et des chaussées déformées — freine la circulation et limite les échanges commerciaux.
« Cette route ne sert pas seulement au transport, elle soutient la vie économique de toute la région », explique un membre de la mission. Pour les populations locales, sa réhabilitation est synonyme d’espoir et d’ouverture vers de nouvelles opportunités économiques.
Après avoir achevé les relevés sur l’axe Nsioni–Mbaka-Khosi, l’équipe a poursuivi ses travaux sur la route Lukula–Kakongo Nsongo, estimée à 90 kilomètres, dont seulement 67 kilomètres restent praticables selon les premières mesures. Le terrain difficile, parfois impraticable même pour les véhicules tout-terrain, a conduit les ingénieurs à adapter leurs méthodes.
« Sur certains segments, nos 4×4 ne pouvaient plus avancer. Nous avons donc choisi d’effectuer le reste du parcours à moto afin d’atteindre les zones les plus reculées », confie Babi Kundu Mavungu, Directeur provincial de l’ACGT/Kongo Central.


Le poste de Kakongo–Nsongo, également visité par la mission, présente des réalités similaires à celles de Mbaka-Khosi, bien que le trafic y soit moins intense. Dans les deux cas, la réhabilitation des routes d’accès est considérée comme une priorité pour relancer le commerce transfrontalier et favoriser l’intégration économique entre les communautés frontalières de la RDC et de l’Angola.
Les données collectées lors de cette mission permettront à l’ACGT d’élaborer les plans techniques de réhabilitation et de définir les solutions d’aménagement adaptées aux contraintes du terrain. Une fois les travaux lancés, ils devraient contribuer à désenclaver la région, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler les échanges économiques dans cette partie stratégique du Kongo Central.





