Après avoir éliminé le Cameroun (1-0) et le Gabon (4-1 après prolongation) en demi-finales le 13 novembre, les Léopards et les Super Eagles se retrouvent pour l’ultime confrontation de la zone Afrique. Le vainqueur de cette finale ne sera cependant pas directement qualifié pour le Mondial. Il décrochera son billet pour le tournoi de barrage intercontinental, prévu en mars 2026. Ce mini-tournoi verra six équipes se disputer les deux derniers sésames pour la phase finale. La Bolivie (Amérique du Sud) et la Nouvelle-Calédonie (Océanie) sont déjà qualifiées pour cette étape.
Si la RDC ou le Nigeria l’emporte, le continent africain pourrait compter jusqu’à dix nations à la Coupe du Monde 2026, neuf équipes (Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie, Ghana, Cap-Vert, Afrique du Sud, Sénégal et Côte d’Ivoire) étant déjà qualifiées pour la phase finale.
Avantage psychologique pour les Super Eagles
Bien que la RDC ait montré une belle dynamique récente, avec trois victoires consécutives, dont un succès arraché face au Cameroun (1-0), le Nigeria arrive en finale avec un bilan plus rassurant. Les Super Eagles n’ont pas perdu en match officiel depuis novembre 2024. Ils s’appuient sur une attaque redoutable menée par Ademola Lookman et Victor Osimhen, le meilleur buteur des qualifications. Leur expérience passée est également un atout majeur, le Nigeria comptant six participations à la Coupe du Monde, contre une seule pour la RDC.
Le capitaine nigérian, William Troost-Ekong, a néanmoins exprimé son respect pour l’adversaire : « Ce sera un match difficile, la RDC a réalisé un beau parcours jusqu’en finale. […] Nous devons nous adapter tout en affirmant notre identité et en continuant à progresser. » Il a insisté sur l’objectif unique de son équipe. « Nous voulons prouver notre valeur à nous-mêmes et nous qualifier pour la Coupe du monde. C’est notre seul objectif. »
Le ton est donné pour cette finale au sommet entre deux des plus grandes nations de football africain, qui rêvent de s’envoler pour l’Amérique du Nord l’été prochain.





