L’entreprise est en effet en train de réclamer des factures datant de parfois plus de vingt ans, alors que les abonnés sont habituellement tenus de payer leurs consommations dans un délai de 5 à 7 jours. La réclamation d’arriérés aussi lointains est perçue comme un abus, d’autant que l’entreprise se montre le plus souvent intraitable en cas de cumul de factures récentes.
Un autre point de friction majeur est le retard de l’entreprise dans la modernisation de ses services. En ce XXIe siècle, une si grande entreprise n’est pas encore à l’étape de la numérisation du paiement de ses factures. Cette situation a déjà fait des victimes auprès de certaines personnes, obligées de payer des montants à plus d’une reprise faute de traçabilité.
De plus, l’intégrité des transactions est mise en doute : des agents de caisse sont soupçonnés d’être dans le jeu, sous prétexte qu’ils ne remettent pas des preuves de paiement conformes.
Ces mécontentements se sont accentués cette semaine à tel point que des stratégies sont envisagées au sein de la communauté pour réagir vigoureusement à cette manière de procéder, que certains considèrent comme tracassière.
Une réaction de la population pourrait avoir des effets déplorables dans l’un ou l’autre camp si la direction de la SNEL n’apporte pas rapidement des éclaircissements et des solutions modernes.





