Au moment de signer cet accord de paix, le président du Rwanda, Paul Kagame, a averti qu’il y aurait « des hauts et des bas » dans l’application de ces « accords de Washington ». Son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi, a salué « le début d’un nouveau chemin », qu’il a qualifié d’« exigeant » et de « plutôt difficile ». « Cela va être un grand miracle », a déclaré Donald Trump, en vantant un accord « puissant et détaillé ».
Les deux dirigeants africains devront, à l’avenir, « passer beaucoup de temps à se donner des accolades et à se tenir la main », a prédit Donald Trump avec son emphase habituelle, assurant également que « tout le monde allait gagner beaucoup d’argent » grâce à ces « accords de Washington », qui comportent une dimension économique.
Reagan Miviri, chercheur à l’Institut congolais Ebuteli, contacté par l’AFP, estime que cette cérémonie est le résultat d’une « forte pression » exercée par les États-Unis. Il ajoute :
« Pour eux, l’essentiel est peut-être moins le contenu de l’accord que l’événement lui-même. » La signature, qui visait à formaliser des engagements pris en juin sous la houlette de Washington, a eu lieu au siège de l’« Institut Donald Trump pour la paix ».





