Dans leur correspondance, consultée par Kongo Média, le mouvement rappelle que la situation sécuritaire à Matadi s’est dramatiquement détériorée ces derniers mois. La population est confrontée quotidiennement à des braquages, des vols à main armée, des agressions nocturnes, des meurtres et des cambriolages.
La LUCHA déplore que, malgré le nombre élevé de cas signalés et relayés publiquement par les médias, le maire de Matadi et le commandant de la Police n’aient entrepris aucune réponse sérieuse ni action efficace. Le mouvement qualifie cette inaction de négligence qui menace directement la vie et la tranquillité des habitants de Matadi, justifiant ainsi sa demande.
C’est pourquoi elle initie cette démarche afin d’exiger la démission du maire et du commandant de la police, accusés d’avoir failli à leur devoir constitutionnel de garantir la sécurité publique.
Toutefois, la LUCHA insiste sur le caractère non violent et citoyen de son action et affirme, dans sa lettre, que celle-ci se déroulera dans le strict respect des droits constitutionnels. Le mouvement met également en garde contre toute tentative d’intimidation ou de répression, qui serait considérée comme une atteinte à la liberté d’expression.





