Dans sa déclaration, l’élue de Boma a dressé une situation sombre de la situation après trois jours successifs de pluies abondantes.
« C’est avec amertume que je vous informe, à travers cette motion, de la triste réalité d’une grave catastrophe naturelle qui vient d’endeuiller la ville de Boma de suite de trois jours successifs d’abondantes pluies à partir du dimanche jusqu’à ce matin. Un tiers de la ville est sous les eaux, il y a perte en vies humaines. Des ponts écroulés, des routes fortement endommagées, plusieurs maisons écrouées et des milliers de compatriotes sans abris. À la veille de la fin du premier trimestre scolaire, plusieurs écoles sont inondées, avec la destruction de nombreux documents. »
Elle a également insisté sur l’impact économique et sanitaire.
« Au centre-ville, tout le tissu économique déjà fragilisé par la situation socio-économique précaire de la ville est complètement détruit. Il y a crainte d’apparition d’épidémies et de résurgence des maladies diarrhéiques. »
En attendant un bilan consolidé par la mairie et le Gouvernorat de province, Marie-Josée Niongo a sollicité l’intervention rapide du gouvernement central.
« En attendant le bilan consolidé, je sollicite à l’auguste Assemblée et au bureau le soutien du Gouvernement de la République à travers les ministères sectoriels à savoir, Affaires Sociales, Affaires Humanitaires, ITPR, EPST, la Santé à porter secours en toute urgence à la ville de Boma, sinistrée pour la énième fois. »
Il faut noter que selon la mairie, huit (8) personnes sont portées disparues, noyées sur la rivière Kalamu après l’effondrement de l’ancien pont-ville. Le seul rescapé a été interné à l’hôpital pour des soins appropriés.
La catastrophe a paralysé toutes les activités socio-économiques : commerces, marchés, écoles et universités. Une grande partie de la ville est privée d’électricité. La SNEL (Société Nationale d’Électricité), selon un communiqué de la mairie, a rassuré que la fourniture électrique sera rétablie dès la baisse des eaux.





