Fini le calvaire des embouteillages monstres qui paralysent quotidiennement l’avenue Martin Khonde entre le rond-point Kinkanda et le pont OEBK en passant par le rond-point RTNC. La nouvelle bretelle, qui part du pont OEBK pour déboucher à l’entrée Sotraco en passant par la station provinciale de la RTNC, est totalement opérationnelle.
Sous un soleil de plomb, le constat sur le terrain est sans appel pour la rédaction Kongo Média. Voitures, jeeps et motos empruntent désormais cette voie avec aisance, contournant les points critiques habituels que sont les ronds-points Kinkanda et RTNC. Pour les usagers, ce projet financé sur fonds propres du gouvernement provincial du Kongo Central change la donne.
Interrogé, Joseph Kuendienda Mbakulu, chauffeur de poids lourds, n’a pas caché sa satisfaction. « C’est une immense joie car cela réduit drastiquement les embouteillages. Désormais, pour aller du rond-point Kinkanda vers le pont, le trajet est simplifié avec les deux axes. Le meilleur cadeau que les dirigeants peuvent nous offrir, c’est de nous mettre à l’aise. Je dis coup de chapeau au Gouverneur Grâce Bilolo pour cette volonté manifeste. »
Comme lui, de nombreux citoyens saluent l’initiative tout en encourageant les autorités à s’entourer de partenaires techniques rigoureux pour la suite des travaux. En effet, le succès de cette première étape n’est qu’un début. Des sources proches du Gouvernorat de province confirment que la Phase II est déjà sur les rails. Elle concernera le tronçon allant du garage Sotraco (derruère) jusqu’au croisement de l’avenue Kimbu Mabiala et de l’école Nsadisi.





Parallèlement, d’autres projets de voirie urbaine sont annoncés à savoir le raccordement entre l’entrée la Tortue et le pont NRJ dont les travaux sont encours sur l’avenue Kimbu Mabiala et exécutés par l’Office de voirie et drainage. Aussi, la construction de la boucle qui va déboucher au siège de la nouvelle Assemblée provinciale. Ces travaux (phase II) seront exécutés par la même entreprise, assurant ainsi une cohérence technique sur l’ensemble des chantiers en cours.
Si la satisfaction est réelle, elle s’accompagne d’une certaine exigence. Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on ; certains habitants redoutent que le projet ne s’essouffle. « Nous avons l’expérience de chantiers interminables dans cette ville. Notre souhait est que les autorités ne perdent pas de temps pour finaliser la phase II et passer à la suite », tempère un riverain.
Pour l’heure, le chronogramme officiel prévoit le lancement de la deuxième phase “sous peu”. La volonté politique affichée par le gouvernement provincial semble, pour l’instant, avoir regagné la confiance des Matadiens grâce à cette bretelle qui désengorge sensiblement une partie de Kinkanda au quartier Ville-Haute.





