Au cœur de cette rencontre figuraient les nombreuses difficultés auxquelles les huissiers de justice sont confrontés dans l’exercice quotidien de leur métier. Auprès du président de l’organe délibérant, ils ont fait part des tracasseries administratives et les obstacles rencontrés lors de l’exécution des décisions judiciaires, pourtant revêtues de l’autorité de la loi.
À l’issue des échanges, le vice-président provincial de la Chambre des huissiers de justice a expliqué que la démarche visait à solliciter l’implication de la première institution provinciale afin de mettre fin aux entraves qui affectent leur profession et qui impactent négativement l’efficacité du système judiciaire dans la province.
« Notre objectif est d’obtenir l’intervention de l’Assemblée provinciale pour mettre un terme aux tracasseries et aux difficultés auxquelles nous faisons face sur le terrain. La justice est le socle de la nation et ses acteurs ne doivent pas être étouffés par d’autres entités », a déclaré Nickson Makitu.
Il a par ailleurs salué l’écoute et l’attention accordées par le président de l’Assemblée provinciale, Victor Mpaka Nsuami, aux doléances de la délégation, indiquant que ce dernier a rassuré ses interlocuteurs quant à la mise en place, dans un avenir proche, de solutions palliatives, notamment à travers un cadre de concertation avec les services publics concernés.
Institution clé du système judiciaire, la Chambre provinciale des huissiers de justice joue un rôle fondamental dans l’exécution des décisions de justice, la signification des actes judiciaires et extrajudiciaires ainsi que dans la garantie de l’autorité de la loi sur toute l’étendue de la province. Sans l’intervention des huissiers, de nombreuses décisions judiciaires resteraient lettre morte, compromettant ainsi la crédibilité de la justice et la confiance des citoyens envers les institutions de l’État.
La délégation espère que cette démarche aboutira à des mesures concrètes pour renforcer la protection de ses membres, améliorer leurs conditions de travail et assurer un climat professionnel serein, indispensable au bon fonctionnement de la justice et à la consolidation de l’État de droit au Kongo Central.





