La Première Ministre était entourée de plusieurs membres du Gouvernement, notamment le Vice-Premier ministre, Ministre de l’Économie nationale, le Ministre d’État, Ministre du Plan, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé, le Ministre du Commerce extérieur, le Ministre de l’Emploi, le Ministre des Mines, la Ministre du Portefeuille, ainsi que le Vice-ministre du Budget.
Au terme de la réunion, le président de la FEC, Robert Malumba Kalombo, a salué la tenue de cette rencontre, rappelant qu’elle s’inscrivait dans le cadre du mécanisme de concertation mis en place par la Première Ministre afin d’évaluer, avec les opérateurs économiques, l’évolution du climat des affaires.
Il a indiqué que les attentes du secteur privé portent principalement sur la mise en œuvre effective des réformes engagées par le Gouvernement, dans l’objectif de stimuler l’investissement et de soutenir la croissance économique.
« Nos attentes sont que ce cadre permette de matérialiser concrètement un bon climat des affaires en RDC. Le baromètre de 2023 a attribué un score de 37 %, qui n’était pas satisfaisant. D’où la nécessité d’un dialogue direct pour identifier ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas », a-t-il déclaré.
Le président de la FEC a, par ailleurs, reconnu la volonté politique clairement exprimée par le Gouvernement, tout en soulignant les défis liés à l’application des réformes sur le terrain.
« Nous constatons une réelle volonté politique de la part du Gouvernement. Toutefois, certaines difficultés persistent dans la mise en œuvre concrète des réformes. Il s’agit moins du contenu des textes que de leur accompagnement effectif sur le terrain », a-t-il expliqué.
Selon la FEC, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a prêté une oreille attentive aux préoccupations du secteur privé et pris des engagements précis en vue d’y apporter des réponses rapides et adaptées.
« Madame la Première Ministre nous a écoutés avec attention, a bien compris nos préoccupations et nous a assuré que certaines mesures seront mises en œuvre dès les prochains jours ou au début de l’année prochaine. D’autres questions feront l’objet de concertations sectorielles avec les ministres concernés », a conclu le président de la FEC.




Cette réunion du Cadre du dialogue public–privé confirme la détermination du Gouvernement à consolider un climat de confiance durable avec les opérateurs économiques, conformément au Pilier I du Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028, axé notamment sur la création d’emplois, la protection du pouvoir d’achat et l’assainissement du climat des affaires à travers l’institutionnalisation d’un dialogue permanent entre les secteurs public et privé.
Ce cadre de concertation constitue ainsi un levier stratégique pour encourager l’investissement, renforcer la compétitivité des entreprises et soutenir la relance durable de l’économie nationale.





