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Muanda : vers une journée “ville-morte” pour exiger le départ de l’administrateur Amina Panda

L’administrateur du territoire de Muanda, au Kongo Central, est sur la sellette. La population de sa juridiction ne jure que par son départ. C'est la raison pour laquelle la synergie des associations et quelques acteurs de la société civile envisagent d'organiser deux activités lundi et mardimardi pour exiger son départ.

Après avoir réclamé et obtenu le départ du commandant urbain de la police nouvellement réhabilité, la population veut maintenant la tête de l’administrateur du territoire, Amina Panda. Elle compte organiser une journée « ville-morte » le lundi 22 décembre prochain et, le mardi, un sit-in devant le bâtiment administratif du territoire.

« La population muandaise, en majorité, décrie la gestion de l’entité par son administrateur, basée sur des antivaleurs, le gangsterisme, la violation des textes réglementaires et des décisions hiérarchiques, l’abus de pouvoir et la privatisation des biens de l’État », écrit-elle.

Selon la Synergie, toutes les démarches entreprises auprès des autorités pour réclamer des sanctions contre l’administrateur du territoire, appuyées par des rapports documentés, n’ont jamais donné les résultats escomptés. Cette fois-ci, les organisateurs comptent aller jusqu’au bout afin d’obtenir ce départ.

Pour le conseil de sécurité local, qui a tenu une réunion vendredi avec d’autres associations non concernées par ces activités, aucune manifestation n’a été autorisée la semaine prochaine. Le commandant de la Police, le colonel Felly Ndididi Kabamba, a martelé l’interdiction des manifestations, conformément aux instructions du Vice-premier ministre de l’Intérieur.

À l’issue de cette réunion, l’AT a adressé un message à la population, l’invitant à vaquer librement à ses occupations. Elle a d’ailleurs appelé les organisateurs qui veulent sa tête au vivre-ensemble pour lutter, tous ensemble, contre l’insécurité.

Reagan Nsiese

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