Malgré l’envoi d’une délégation par le gouvernement provincial et les appels de l’AT à reprendre les activités normales, rien ne bouge dans les rues. À 7h30, le constat est accablant avec des avenues désertes, marché central vide, commerces fermés. Seules quelques motos osent défier l’immobilisme général.
La police, déployée en force, veille au maintien de l’ordre public. « La mobilisation est un cri du cœur des Muandais, fatigués par une gestion jugée inefficace de l’administrateur », témoigne un membre de la synergie civile.
L’AT Amina Panda, visée par ces critiques, invite la population à ignorer l’appel et à vaquer librement à ses occupations. Mais sur le terrain, la détermination populaire l’emporte.
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