Ces réalisations s’inscrivent dans un cadre institutionnel porté par le Gouvernement, sous la coordination de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, et traduisent de manière concrète les orientations du Programme d’actions du Gouvernement (PAG 2024-2028), notamment en matière d’industrialisation, de création d’emplois, d’aménagement du territoire et d’accès aux services sociaux de base.
Portée par la société China East Africa Trade Development Co. Ltd, la Cité industrielle sino-congolaise représente un investissement estimé à 12 milliards de dollars américains. Le projet prévoit l’implantation de 1 200 usines sur cinq ans, à raison de 20 unités par parc industriel. À terme, cette zone industrielle devrait générer 225 000 emplois directs, dont 30 000 dès les douze premiers mois, apportant une réponse structurée au défi du chômage, en particulier chez les jeunes. Ce projet s’inscrit pleinement dans l’un des engagements majeurs du PAG 2024-2028, qui fait de la création massive d’emplois décents et de la diversification de l’économie nationale un levier central de la croissance inclusive.
S’exprimant à cette occasion, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a souligné la portée stratégique et collective du projet. « L’extension de la ville de Kinshasa n’est pas un simple projet de circonstance. Elle constitue une réponse concrète aux embouteillages, à la saturation urbaine, au désordre social et aux défis de l’emploi des jeunes. Elle incarne notre volonté commune de bâtir une capitale équilibrée, attractive et tournée vers l’avenir », a-t-il déclaré.
Cette approche rejoint les orientations du PAG relatives à l’aménagement du territoire, à la connectivité urbaine et à la viabilisation des espaces économiques, visant à faire du développement urbain un moteur durable de croissance.
En parallèle du pôle industriel, le président de la République a également lancé les travaux de la plateforme hospitalière « Infirmière Maman Marthe Kasalu », appelée à devenir un complexe hospitalier pluridisciplinaire de référence, intégrant notamment un centre d’oncologie à vocation sous-régionale.
Implantée sur une superficie initiale de 36 000 m², extensible à 10 hectares, et dotée d’un héliport, cette infrastructure sera réalisée par le consortium belgo-marocain IIDG/TGCC. Son financement, évalué à 133 millions d’euros, est assuré grâce à un crédit conjoint de BPI France et de la CommerzBank. Ce projet s’aligne sur le pilier du PAG relatif à l’accès équitable aux services sociaux de base, en particulier la santé, priorité affirmée du gouvernement Suminwa.
Pour Thierry Katembwe, coordonnateur principal du Comité stratégique pour la supervision du projet d’extension de la ville de Kinshasa (CSSPVEK), cette cérémonie marque le début d’un changement structurel durable. « La cérémonie d’aujourd’hui ne se limite pas à la pose d’une première pierre. Elle consacre le point de départ d’une transformation urbaine majeure, conçue pour répondre durablement aux défis structurels auxquels Kinshasa est confrontée », a-t-il souligné.
De son côté, le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Alexis Gisaro, a insisté sur la rupture opérée avec les pratiques du passé. « La pierre que vous posez aujourd’hui est le symbole d’une nouvelle ville de Kinshasa mieux organisée, mieux connectée et plus productive. Le temps de l’improvisation est révolu. Le temps du désordre urbain est terminé », a-t-il affirmé.
Il convient de rappeler que le 23 octobre 2025, sous la coordination directe de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, le Gouvernement a signé une convention de collaboration avec le consortium Sino-Congo Special Zone (SCSZ). Cet accord a formellement lancé le processus de construction de la Cité industrielle dans le cadre du projet d’extension de la ville de Kinshasa vers Maluku, appelée à devenir un nouveau pôle économique et urbain stratégique de la capitale.
À travers ce projet intégré, dont le suivi des travaux est assuré par l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration (APCSC), le Gouvernement démontre sa capacité à traduire la vision présidentielle en actions publiques planifiées, cohérentes et orientées vers les résultats. L’extension de Kinshasa, adossée à l’industrialisation et au renforcement de l’offre sanitaire, s’affirme ainsi comme l’un des chantiers emblématiques du quinquennat, au service d’un développement urbain maîtrisé, inclusif et durable.




