La nouvelle est tombée dans l’après-midi de lundi. Dans sa lettre de démission, celui qui gérait les ITPR a justifié son choix par des raisons de convenance personnelle. En effet, ce départ marque la fin d’un mandat entamé en juillet 2024 et reconduit lors du remaniement d’août 2025.
Aussitôt après avoir quitté ses fonctions exécutives, Jacques Khonde a saisi le président de l’Assemblée provinciale pour acter son retour au sein de l’organe délibérant. S’appuyant sur l’article 110 de la Constitution (alinéa 9) et les dispositions du Règlement intérieur, il a officiellement annoncé la reprise de son mandat, suspendu durant son passage au gouvernement.
Réintégration malgré la sanction de son suppléant
Le bureau de l’Assemblée provinciale a répondu favorablement à cette demande. Une plénière est d’ailleurs convoquée pour ce mardi 23 décembre 2025 afin de formaliser ce retour.
Une interrogation subsistait cependant quant à la situation de son suppléant, Georges Nlandu Ndoki actuellement sous le coup d’une suspension de six mois. Interrogé par Kongo Média, un élu provincial a apporté un éclairage. « La suspension du suppléant devient caduque dès lors que le titulaire récupère son siège. C’est une réintégration automatique ; le mandat du suppléant prend fin et sa sanction avec lui ».
Si les motifs officiels évoquent des raisons personnelles, les coulisses de l’hémicycle bruissent d’une autre lecture. Des sources parlementaires indiquent que Jacques Khonde Mombo aurait rejoint les rangs de la nouvelle majorité parlementaire depuis plusieurs semaines, prenant ainsi ses distances avec le gouverneur Grâce Bilolo.
Son retour dans l’hémicycle ce mardi pourrait peser lourd dans les futurs équilibres politiques de la province, alors que les rapports de force entre l’exécutif et le législatif restent sous haute tension.




