Pour Judith Suminwa, l’action gouvernementale ne doit plus souffrir d’éparpillement. Elle a réaffirmé que le Programme d’action du gouvernement (PAG) demeure l’unique référence. Ce cadre doit guider toutes les politiques sectorielles autour d’une vision commune, fondée sur le Plan National Stratégique de Développement 2024-2028 et les six engagements du second mandat du Président Félix Tshisekedi.
La Première ministre a particulièrement insisté sur l’appropriation collective des grands chantiers. Le Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) et le projet Compact de résilience ne sont plus l’affaire d’un seul ministère, mais un engagement de l’ensemble de l’exécutif pour transformer durablement le pays.
L’heure n’est plus aux intentions, mais aux actes. Dès le début de l’année 2026, chaque membre du gouvernement Suminwa II devra remettre sa feuille de route sectorielle annuelle. Ce document devra obligatoirement inclure les priorités alignées sur le programme d’action national, les actions concrètes pour atteindre les résultats attendus et le plan de financement précis (besoins budgétaires et sources identifiées).
Ces documents serviront de base de référence aux ministères du Budget et des Finances pour l’élaboration des plans d’engagement du premier trimestre 2026. L’objectif est clair : instaurer une discipline collective et garantir que chaque franc congolais dépensé profite directement à la population.
Ce rappel à la rigueur intervient dans un climat sécuritaire complexe, marqué par l’agression rwandaise via les rebelles de l’AFC/M23 dans l’Est du pays. Dans ce contexte de crise, la cohésion gouvernementale est présentée par la Première ministre comme un levier de survie et de prospérité.
Judith Suminwa Tuluka ne compte pas s’arrêter aux directives. Elle a d’ores et déjà annoncé une évaluation exhaustive de l’action gouvernementale pour le début du mois de janvier 2026. Une épreuve de vérité pour les 53 membres de son équipe, qui devront prouver leur capacité à traduire la vision présidentielle en réalités tangibles pour les congolais.




