Le sélectionneur national a choisi de faire tourner son effectif, procédant à six changements par rapport au match face au Sénégal. Un pari gagnant. Portés par un Gaël Kakuta de gala, appelé en renfort pour pallier le forfait de Mario Stroeykens, les Léopards ont dominé les débats dès l’entame.
L’ouverture du score est intervenue à la 31e minute. Sur une superbe talonnade de Kakuta, Nathanaël Mbuku ne tremble pas et trompe le portier botswanais. Juste avant la pause (41e), c’est l’incontournable Kakuta qui double la mise sur un penalty transformé avec sang-froid, après une main signalée par la VAR dans la surface de réparation.
Au retour des vestiaires, la domination congolaise ne faiblit pas. À la 58e minute, Sébastien Desabre apporte du sang neuf en lançant Théo Bongonda et Michel-Ange Balikwisha. Coaching payant puisque deux minutes plus tard (60e), Bongonda sert idéalement Gaël Kakuta dans la surface. Le meneur de jeu s’offre un doublé et scelle définitivement le sort de la rencontre.
Il faut remonter à février 2024, lors de la précédente CAN en Côte d’Ivoire, pour voir la RDC inscrire autant de buts dans une rencontre de grande compétition internationale. Une efficacité retrouvée qui tombe à point nommé avant les phases à élimination directe.
Dans l’autre rencontre du groupe, le Sénégal a disposé du Bénin (0-3). Avec ce résultat, les Lions de la Teranga conservent la première place du groupe à la différence de buts, à égalité de points (7 pts) avec la RDC. Malgré leur défaite, les Guépards du Bénin parviennent à se qualifier pour le tour suivant parmi les meilleurs deuxièmes.
La suite s’annonce épique pour les Léopards. En terminant à la deuxième place de leur groupe, les congolais héritent de l’Algérie, sortie première de son groupe. Un choc de titans prévu le 06 janvier 2026 qui s’annonce déjà comme l’une des affiches les plus attendues de ces huitièmes de finale.




