« L’Administrateur Amina Panda doit répondre à une invitation du Vice-Premier ministre de l’Intérieur à Kinshasa dans les 48 heures », confie une source à Kongo Média. Cette convocation officielle a été notifiée le lundi 29 décembre, précise la même source, après le passage d’une équipe ministérielle dépêchée sur place le jour même pour enquêter sur la gestion de l’administrateur, accusée de plusieurs faits par la population.
D’après plusieurs recoupements de la rédaction, le numéro un du territoire a quitté Muanda très tôt ce mardi matin. Elle prend la direction de la capitale congolaise pour s’expliquer devant sa hiérarchie.
Son interpellation intervient dans un contexte de tensions avec plusieurs collectifs de jeunes qui exigent son départ, dénonçant de graves griefs dans la gestion de leur entité. Signe de ce mécontentement, une journée « ville morte » avait été observée le 22 décembre dernier, bien que l’intéressée en ait minimisé l’impact parlant d’une journée normale où toutes les activités ont fonctionné normalement.
Alors que la population réclame un changement de leadership, Amina Panda continue de rejeter les accusations portées contre elle. Elle a récemment multiplié les appels à l’unité, invitant les forces vives à marcher main dans la main pour le développement du territoire.
Les rapports accablants transmis par les autorités provinciales de Matadi ont été réceptionnés à Kinshasa. L’affaire semble toutefois avoir pris une autre tournure avec cette convocation qui pourrait bien sceller le sort de l’administration de Muanda.




