Daniel Mukoko Samba, signataire de l’Accord aux côtés du secrétaire d’État américain Marco Rubio, a tenu à démystifier le document. « Ce n’est ni un contrat ni un marché commercial, mais un cadre légal de collaboration entre deux États souverains », a-t-il déclaré. Structuré autour de quatre piliers, à savoir l’économie et le commerce (1), la sécurité et la défense (2), les sciences, la technologie et l’éducation (3), ainsi que la gouvernance (4), cet accord vise des relations durables.
Le VPM de l’Économie a précisé qu’il s’agit de deux textes distincts paraphés entre les deux pays. L’accord stratégique signé entre Daniel Mukoko et Marco Rubio, et un mémorandum d’entente sur la sécurité signé par la ministre d’État des Affaires étrangères congolaise et Marco Rubio. Composé de 18 articles et deux annexes, il définit les termes et critères pour des projets éligibles. La RDC rejoint ainsi le cercle restreint des partenaires stratégiques américains en Afrique, aux côtés du Kenya, du Maroc et de l’Égypte.
« Il s’agit de deux documents qui ont été signés entre la RDC et les États-Unis. Le premier, c’est l’accord de partenariat stratégique signé du côté américain par le Secrétaire d’État Rubio et du côté congolais par le VPM de l’Économie. Le deuxième document est un mémorandum d’entente sur des questions de sécurité, signé par le Secrétaire d’État Rubio et, du côté congolais, par la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères. L’Accord de Washington est un document technique qui pose le cadre général dans lequel les deux pays vont collaborer dans un certain nombre de domaines : économie, gouvernance, éducation, sciences et technologies », a clarifié Daniel Mukoko Samba.
Ce membre du gouvernement Suminwa a souligné les intérêts mutuels entre les deux pays. « Les USA cherchent un accès aux métaux critiques ; la RDC, la sécurité dans une région instable depuis plus de 30 ans. »
Un comité conjoint de pilotage, coprésidé par le Département d’État américain et le VPM congolais, assurera le suivi, avec des révisions tous les trois ans et un forum bilatéral tous les deux ans. Un préavis de cinq ans est prévu en cas de retrait, et une coopération militaire structurée pourrait émerger progressivement.
Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a appelé à la vigilance contre la désinformation concernant cet accord. « Chaque Congolais doit discerner le vrai du faux pour soutenir les efforts de paix impulsés par Félix Tshisekedi et le Gouvernement Suminwa », a-t-il lancé.




