Radio

Matadi : le transport en commun paralysé par la grève des chauffeurs

La population matadienne a eu du mal à se déplacer l’avant-midi de ce lundi 19 septembre 2022 à la suite de la grève des chauffeurs de transport en commun. Bus, taxis, motos étaient rares dans les rues de la ville portuaire de Matadi. Les chauffeurs dénoncent la hausse du prix du carburant à la pompe […]

La population matadienne a eu du mal à se déplacer l’avant-midi de ce lundi 19 septembre 2022 à la suite de la grève des chauffeurs de transport en commun.

Bus, taxis, motos étaient rares dans les rues de la ville portuaire de Matadi. Les chauffeurs dénoncent la hausse du prix du carburant à la pompe qui n’a pas impacté le prix de la course.

Ces conducteurs de taxis et motos disent observer ce mouvement de grève jusqu’à ce qu’ils obtiendront gain de cause. Selon certains interrogés par la rédaction de Kongo Média.

« Nous sommes en grève parce que nos dirigeants ne nous aident pas. Le prix du carburant a augmenté mais ils ne veulent pas que nous augmentons le prix de la course », a rétorqué un des grévistes.

Cela implique que le prix du litre de carburant baisse ou alors que les prix du transport en commun revus à la hausse soient proportionnels au prix actuel du carburant à la pompe, mais également de mettre fin aux tracasseries dont ils font l’objet.

Dans les arrêts de bus plusieurs personnes étaient dans l’attente de taxis qui, malheureusement sont invisibles. Sur l’avenue Kinshasa entre le rond-point M’zee (Ex 24 novembre) et la place Coca, la route est bombée de monde qui préfère faire le pied dont la plupart sont des travailleurs qui se rendent au centre ville.

« J’ai fais le pied de Mvuadu jusqu’ici en ville, il n’y a pas de taxis. J’avais pris une moto après quelques mètres seulement les grévistes ont menacé leur collègue qui nous conduisait. Nous sommes descendus avec l’autre client pour continuer à marcher », s’est plainte Angèle, Caissière auprès des magasins des Indo-pakistanais.

La police était obligée d’intervenir pour calmer la tension des grévistes envers d’autres chauffeurs qui travaillaient dans la clandestinité. Un autre groupe qui voulait se rendre au gouvernorat voir l’autorité provinciale a été dispersé à coup des gaz lacrymogènes.

Reagan Nsiese

Articles similaires

Kongo Central : des ONG dénoncent les violations des droits humains et les effets de l’exploitation pétrolière à Muanda

Quatre organisations non gouvernementales poursuivent leur campagne intitulée « Notre terre sans pétrole ». À l’issue d’un atelier de quatre jours tenu à Matadi, siège des institutions provinciales, ces ONG ont dressé un bilan alarmant sur les violations des droits humains, le dualisme juridique, la destruction de la biodiversité et la pauvreté endémique au sein des communautés locales du bassin côtier de Muanda. Cette position a été rendue publique ce lundi 22 décembre devant la presse.

Kongo Central : la REC lance ses activités académiques avec panache sur l’encadrement des étudiants en entrepreneuriat

La Représentation des Étudiants du Congo (REC), section Kongo Central, a donné le coup d'envoi de ses activités pour l'année académique en cours. Cette rentrée, marquée par une conférence de haute facture le samedi 20 décembre à Matadi, a réuni experts, autorités académiques et une jeunesse estudiantine en quête de repères sous le thème central : « Entrepreneuriat et destinée : comment aligner sa vie, sa vision et son projet ».

Mbanza-Ngungu : arrestation de plusieurs suspects dans le braquage de la Sogenac à Kolo-Fuma

Dans la nuit du 19 décembre 2025, un groupe armé a attaqué la Sogenac (ex-JVL) à Kolo-Fuma, dans le territoire de Mbanza-Ngungu. Plusieurs suspects ont été arrêtés grâce à une alerte rapide et une poursuite. Une partie de l'argent volé a été récupérée.

Muanda paralysée par une journée “ville morte” : la population exige le départ de l’AT Amina Panda

La pression monte dans la cité côtière de Muanda, au Kongo Central. Ce lundi matin, la synergie de la société civile a réussi son pari : une journée "ville morte" pleinement respectée, pour réclamer le limogeage de l'administrateur du territoire (AT), Amina Panda.

Kinzau-Mvuete : une partie de la cité plongée dans le noir depuis une semaine

Neuf (9) mois après l'installation d'un nouveau transformateur, les quartiers desservis par la cabine Kimbangu sont de nouveau tombés dans le noir. Une semaine après, la population craint de fêter sans électricité.

Muanda : vers une journée “ville-morte” pour exiger le départ de l’administrateur Amina Panda

L’administrateur du territoire de Muanda, au Kongo Central, est sur la sellette. La population de sa juridiction ne jure que par son départ. C'est la raison pour laquelle la synergie des associations et quelques acteurs de la société civile envisagent d'organiser deux activités lundi et mardimardi pour exiger son départ.