Les habitants de Mbanza-Ngungu se plaignent des spectacles désolants des motocyclistes communément appelés “wewas” à tel enseigne que la circulation sur la chaussée est devenue dangereuse.
A quand la fin des spectacles désolants des wewas ? C’est la question que se pose la Commission Nationale de Droits de l’Homme (CNDH)/Antenne locale de Mbanza-Ngungu dirigée par Me Guy Matuasilua.
La moto étant aujourd’hui, le moyen de transport le plus utilisé. Elle est rapide et accède dans les coins inaccessibles par les véhicules. « Selon les données d’une enquête récente, pour Mbanza-Ngungu, il y a environ 75% et Kisantu 85% de la population tout âge confondu, préfère ce moyen de transport », a dit Me Guy Matuasilua.
Cet activiste de droits de l’Homme propose que des dispositions soient prises pour éradiquer ce phénomène.
« Tenant compte du pourcentage élevé des usagers qui prennent ce moyen de transport, l’État devrait prendre des dispositions pour sécuriser sa population. Lundi autour de 20h vers le marché Cosmopolite, un motard qui roulait à vive allure a failli toucher un petit garçon. Le vendredi passé vers École primaire située à Kola sur la RN1, un motard allait toucher un élève », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « Étant défenseur des Droits de l’Homme, je voudrais une fois de plus revenir sur la proposition que j’ai faite celle d’organiser un cadre d’échanges, qui mettra en face les autorités, les wewas et la société civile ».
Dans ce cadre de concertation, Me Guy Matuasilua souligne qu’il sera question de faire voir aux motocyclistes qu’ils n’ont pas un corps en acier. Se comporter en bon Père de famille sur la chaussée vaut aussi pour leurs intérêts personnels.
Frédéric Nkedi
