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Mbanza-Ngungu : Tenue d’une conférence-débat en marge de la journée mondiale du livre

En marge de la journée mondiale du livre célébrée le 23 Avril de chaque année, l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngu par le biais de la section bibliothèque a organisée, ce samedi 22 avril, dans la salle Jason une conférence-débat sur l’importance du livre. Placée sous le thème « les langues autochtones », cette activité qui […]

En marge de la journée mondiale du livre célébrée le 23 Avril de chaque année, l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngu par le biais de la section bibliothèque a organisée, ce samedi 22 avril, dans la salle Jason une conférence-débat sur l’importance du livre.

Placée sous le thème « les langues autochtones », cette activité qui a réuni un parterre de participants a été ouverte par le Secrétaire Général de l’ISP chargé de la recherche, Professeur Ruffin Ngoie. Ce dernier a rappelé l’importance que revêt cette journée dans un milieu d’enseignement, de recherche comme l’ISP. Selon lui, le livre a évolué même de part sa forme que son contenu.

« On est passé de peau des bêtes, de parchemin, de rouleau à la forme de papier et aujourd’hui dans le format dématérialisé. Ce qui veut dire que le livre a un grand rôle à jouer. Récemment, on a été choqué par les propos d’un Chef d’Etat qui, voulait déplacer les frontières de son pays pour réclamer la terre qui ne leur appartient pas. C’est sur base des livres, des écrits que les choses se précisent comme l’avenir du pays dépend du livre », a annoncé le professeur Ruffin Ngoie.

Poursuivant sur cette même ligne d’idée, la Professeure Marie-Cathérine Mata a abordé le point sur le processus de création du livre.

« Dans le secret de fabrication, il y a deux parties. La première, c’est la génétique textuelle c’est-à-dire celle qui étudie matériellement le manuscrit et qui le déchiffre et la seconde, c’est la critique génétique qui sert à interpréter le résultat de déchiffrement, de reconstituer le secret de fabrication de l’œuvre ».

Et d’insister :

« Beaucoup de gens manipulent les ouvrages, nous connaissons tous sur le livre, mais beaucoup de gens ignorent que chaque livre à sa carte d’identité. Chaque livre imprimé, édité, est différent de l’autre. Chaque tirage comporte un nouveau code à 13 chiffres. Le code est capital, indispensable pour chaque livre », a fait savoir la professeure Marie-Cathérine Mata.

Le Chef de section de la bibliothèque de l’ISP/Mbanza-Ngungu, Jean-Edmond Makaya Mambongo, a pour sa part planché son intervention sur l’importance de la célébration de la journée du livre.

« Cette journée démontre le pouvoir magnifique du livre car celui-ci est un pont qui nous lie à l’histoire. Elle vise aussi la promotion de différents genres littéraires, la protection de la propriété, encourager la lecture chez les plus jeunes. L’UNESCO en défendant le livre, soutient la créativité, la diversité et l’égalité d’accès à la connaissance », a-t-il dit.

Au terme de ces exposés, les élèves de l’Ecole d’Application de l’ISP Mbanza-Ngungu, ont défilé pour un concours de la lecture sanctionné par la remise de cadeaux à ces derniers.

Rappelons que la journée mondiale du livre est une célébration visant à promouvoir le plaisir des livres et de la lecture. Chaque année, le 23 avril, des évènements ont lieu dans le monde entier pour reconnaître l’étendue des livres – un lien entre le passé et l’avenir, un pont entre les générations et à travers les cultures.

Frédéric Nkedi

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