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Kisantu : du banditisme urbain au banditisme scolaire, une intervention rigoureuse des autorités s’impose

L’espoir suscité par la réconciliation publique intervenue samedi 14 octobre dernier au stade Kimasi à Inkisi entre les bandes des Kuluna qui semaient la désolation dans la cité d’Inkisi (Kisantu) et à la Cité Sele (une entité dépendant du Territoire de Mbanza-Ngungu), actuellement les scènes de banditisme se sont exportées dans les écoles.

Tout a commencé mercredi 18 octobre avec les élèves de l’Institut Technique Industriel (ITI) Kisantu qui sont allés menacer avec bagarre, les élèves du Lycée Monseigneur Verwimp, deux écoles catholiques du Diocèse de Kisantu. Ces affrontements ont duré deux jours.

Jeudi 19 octobre, c’était le tour des élèves de l’Institut Diakanua des salutistes qui se sont bagarrés à ceux d’une école Ecusienne (Tata Gonda). Ce vendredi, 20 octobre, ce sont les élèves de l’Institut Ngondo (Kimbanguiste) contre ceux de l’Institut Nlandu Mukoko, une école du réseau protestant de la communauté Baptiste.

Dans tous ces spectacles désolants bien sûr, si les causes sont connues pour le cas de deux écoles catholiques, causes d’ailleurs banales (les uns ont accusé les autres qu’ils les ont filmé pendant la messe lorsqu’qu’ils dérangeaient l’eucharistie). Pour les autres par contre, il s’agirait plutôt des problèmes des petites amies.

L’intensité avec laquelle ces affrontements se passent, souvent avec les armes blanches, pour les observateurs avertis, laisse voir qu’il y a une manipulation qui nécessite une intervention rigoureuse et urgente tant des Autorités publiques que scolaires. Fort malheureusement, jusqu’à ce jour, aucune action dans l’un ou l’autre sens n’est encore initiée.

Ilain Lumbala

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