Dans la cité côtière de Moanda au Kongo Central, l’insécurité gagne de plus en plus du terrain. Il ne se passe pas une semaine sans qu’aucun cas ne soit enregistré. Des inciviques à mains armées font la loi dans plusieurs coins de ladite cité.
Le cas le plus récent est celui enregistré dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 Novembre, aux environs de deux heures du matin, au quartier Océan à Buamanu dans les encablures de la Paroisse CEAC Nkayilu où une famille était la cible de ces malfrats.
« Je suspectais un groupe de gens qui étaient dehors de la parcelle. Au moment où je me suis approché pour vérifier, j’ai aperçu des personnes aux visages masqués parmi lesquels un tenait une arme. Le temps pour moi d’appeler mon père, ils sont entrés à la maison en cassant la porte principale. Ils l’ont frappé un coup de machettes au niveau de la tête avant de se rendre à la chambre pour récupérer un sac contenant de l’argent », a expliqué la fille de la victime.
Pour l’instant, la victime a été transférée dans un hôpital de la place pour des soins appropriés. Des proches affirment qu’elle est dans un état critique.
Ce cas vient s’ajouter à celui du photographe, Placide Bakajika, qui a reçu une balle sur sa jambe droite le mardi dernier. Des voix ne cessent de se lever pour exiger le départ des autorités locales estimant que ces dernières ne parviennent pas à assurer la sécurité de la population et de ses biens.
Josué Taty