Radio

Désignation du porte-parole de l’opposition : Félix Tshisekedi promet son implication

Lors de son investiture, le président réélu pour un second mandat de cinq ans a salué la participation de l’opposition congolaise au processus électoral, notamment à l’élection présidentielle. Félix Tshisekedi a promis son implication au parlement pour la désignation du porte-parole de l’opposition. « Je salue tout autant les candidats à l’élection présidentielle qui se […]

Lors de son investiture, le président réélu pour un second mandat de cinq ans a salué la participation de l’opposition congolaise au processus électoral, notamment à l’élection présidentielle. Félix Tshisekedi a promis son implication au parlement pour la désignation du porte-parole de l’opposition.

« Je salue tout autant les candidats à l’élection présidentielle qui se sont désistés en ma faveur, les diverses organisations politiques alliées et celles de la Société Civile qui se sont mobilisées autour du projet que je porte pour notre Nation. Chacun a fait sa part et ma reconnaissance va à vous tous », a dit Félix Tshisekedi lors de son discours inaugural de sont quinquennat.

Et de poursuivre :

« Je saisis également cette occasion, pour accomplir mon devoir républicain, celui de saluer mes adversaires qui ont participé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Ne dit-on pas que ‘’plus le combat est dur, plus la victoire est belle’’. Vous êtes donc, Mesdames et Messieurs, une composante consubstantielle à l’évènement de ce jour et vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays. En ma qualité de garant de la cohésion nationale, j’y veillerai ; au même titre que j’exhorterai au Parlement d’assurer l’effectivité du rôle de Porte-parole de l’Opposition, que cette dernière voudra bien désigner, conformément à la Constitution ».

Pour le Président Félix Tshisekedi le résultat célébré ce jour a bénéficié de plusieurs apports spécifiques notamment de sa famille politique et ses compagnons de lutte de l’Union Sacrée de la Nation, structure qui inclut son parti l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, avant de mettre un accent particulier aux partenaires externes du processus électoral.

« Revenant sur cet exercice souverain et démocratique, je voudrais particulièrement exprimer, au nom du peuple congolais et au mien propre, mes sincères remerciements aux Nations Unies à travers sa Mission de stabilisation pour la République Démocratique du Congo, de même que la République arabe d’Égypte ainsi que les républiques voisines du Congo et d’Angola pour l’appui logistique fourni, à la Commission Électorale Nationale Indépendante, dans les dernières semaines précédant la tenue des scrutins ».

En RDC, le poste de porte-parole de l’opposition est prévu dans la loi n°07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l’opposition, une disposition légale que l’opposition politique n’a jamais réussi à appliquer depuis 2007. L’opposition politique a toujours accusé le pouvoir d’être à l’origine de la non-application de cette disposition.

Reagan Nsiese

  • Mots-clés :
  • RDC

Articles similaires

La peur du fédéralisme en République Démocratique du Congo (par Pierre Anatole Matusila)

La peur du fédéralisme chez certains congolais est infondée. Elle masque le sentiment d’une élite aux abois qui s’accroche désespérément à la centralisation du pouvoir, seule garantie de sa survie politique et d’enrichissement illicite. L’argument avancé, qu’elle croit imparable, est que le fédéralisme contribue à la balkanisation d’un pays multiculturel et exacerbe le phénomène ethnique. Cet argument est une absurdité, voire une perversité. Il dénote de la méconnaissance criante de ce mode de gestion du pouvoir. Réflexion de Pierre Anatole Matusila, président général de l’ABAKO et président honoraire de l’Assemblée provinciale du Kongo Central.

Jacques Kiazolua poursuit l’opération « Zéro Kuluna » à Kisantu

Le ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité du Territoire et de la Décentralisation, Jacques Kiazolua Mavakala, s’est rendu à Kisantu le samedi 5 décembre 2025. Il a visité les quartiers Carrière, Wombo, Kimbondo, Mfuki et Wete, concernés par l’opération « Zéro Kuluna » lancée fin novembre dernier.

Ce qu’il faut comprendre du report de la plénière de recevabilité du Budget 2026 du Kongo Central

L’Assemblée provinciale a pris acte de la sollicitation de report de la plénière sur la poursuite de l’examen du Budget 2026. Vendredi, après un échange et un débat où vingt-trois (23) députés ont soulevé des préoccupations et recommandations, le Gouverneur a sollicité 45 minutes pour y répondre, mais la plénière a finalement été reportée au lendemain.

Accord RDC-Rwanda à Washington : Eric Lubamba appelle Kinshasa à la vigilance sur la mise en œuvre et les enjeux économiques

Les Présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont signé un accord de paix ce jeudi 4 décembre 2025 à Washington, bien que des combats intenses se poursuivent sur le terrain dans l'Est de la RDC. La rencontre, qualifiée de « grand miracle » par le Président américain, s'est déroulée dans une atmosphère de prudence, les deux chefs d'État n'ayant pas échangé de poignée de main. Le notable Éric Lubamba appelle Kinshasa à la vigilance sur la mise en oeuvre de cet accord et les enjeux économiques.

RDC–Rwanda : sous l’égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix (RFI)

Donald Trump, ainsi que les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, ont signé, jeudi 4 décembre 2025 à Washington, un accord de paix, alors que d’intenses combats se poursuivent sur le terrain. Le président américain a parlé d’un « grand miracle », tandis que les présidents congolais et rwandais ont adopté un ton plus prudent. Ils n’ont échangé aucune poignée de main. Article tiré de Radio France Internationale.

Que faut-il entendre par l’expression « Camp de la Patrie » ? (Analyse de Pierre Anatole Matusila)

Dans le contexte congolais contemporain, marqué par des crises sécuritaires récurrentes dans l’Est, des tensions politiques persistantes et un sentiment de fragilité institutionnelle, l’expression « Camp de la Patrie », popularisée par Martin Fayulu, attire l’attention par sa force symbolique. Réflexion de Pierre Anatole Matusila.