Radio

Journée internationale des femmes et filles de science : à Matadi, les élèves de ITECOM sensibilisés par U-Report sur l’égalité de sexe dans le domaine de science

En marge de la journée internationale des femmes et filles de science célébrée le 11 février de chaque année, les filles U-Report Matadi ont sensibilisé ce samedi 10 février les élèves des humanités scientifiques et techniques sur l’égalité de sexe dans le domaine de science. D’entrée de jeu, la coordinatrice du club U-Report a expliqué […]

En marge de la journée internationale des femmes et filles de science célébrée le 11 février de chaque année, les filles U-Report Matadi ont sensibilisé ce samedi 10 février les élèves des humanités scientifiques et techniques sur l’égalité de sexe dans le domaine de science.

D’entrée de jeu, la coordinatrice du club U-Report a expliqué le sens de la structure traduit par « Tu reportes » qui permet aux jeunes de faire entendre leur voix partout dans le monde et briefé sur l’importance de la dite journée qui vise à promouvoir l’égalité des sexes au sein de la société. Une parité qui place l’homme et la femme au même pied d’égalité dans les domaines scientifique, de l’ingénierie et de l’écologique.

« Par rapport aux filles qui rêvent d’affronter les domaines scientifiques, il ne faut pas se minimiser plutôt se sentir très capables d’en faire et pour ceux qui sont déjà dans ces domaines qu’elles excellent sans crainte et surtout de retenir même dans le futur elles n’auront aucun souci parce qu’il existe aussi des hommes de la masculinité positive qui accompagnent les femmes et cela crée un équilibre entre les deux sexes », a expliqué Wallytride Lumputu Ngengi, Coordonnatrice du club des filles U-Report de Matadi.

Elle ajoute que le but de cette sensibilisation du club des filles U-Report de Matadi est de faire accéder et de faire participer pleinement les filles sur un même pied d’égalité aux activités scientifiques et techniques surtout à l’innovation pour assumer l’autonomisation des femmes dans le futur.

Alice Mbenza, élève en 1eme Electronique a pour sa part exprimé sa joie parce qu’à travers le club des filles U- report vient renforcer son appréhension sur la science. Tout au début, elle a choisi un domaine peut fréquenté par les filles car elle se sentait capable de le faire.

« Si aujourd’hui je fais l’électronique parce que plusieurs femmes en fuient sous prétexte que c’est une option des hommes et très difficile pour l’apprendre. Les femmes ne doivent plus croire que seulement les hommes ont l’accès dans des domaines scientifiques », explique-t-elle.

Satisfait de la tenue de cette activité dans son école, le préfet des études Georges Dinavanga souhaite que ce genre de campagne ne se limite pas seulement en un seul jour. Il a par la suite sollicité un autre passage autour de la même thématique.

« Vu que j’organise des sections scientifiques et techniques, nous avons plus de filles ici. L’accompagnement du club des filles U-Report serait plus utile pour notre école voilà pourquoi je souhaite que ça soit continuelle mais aussi accompagner toutes les filles congolaises car plusieurs d’entre-elles sous-estiment leurs qualités alors qu’elles peuvent faire aussi ce que les hommes font », a fait savoir Georges Dinavanga, Préfet des études de l’ITECOM.

Il faut dire que la journée internationale des femmes et filles de science célébrée chaque le 11 février a été adoptée le 22 décembre 2015 à l’Assemblée générale organisée par l’UNESCO et ONU-FEMME en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui visent à promouvoir des femmes et des filles.

Fabrice Manzambi

Articles similaires

RDC : la voix des jeunes du Kongo Central portée à la table ronde nationale sur l’emploi et l’entrepreneuriat

La jeunesse du Kongo Central fait entendre sa voix à Kinshasa où se tiennent du 18 au 20 novembre les assises de la table ronde nationale sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes après le lancement des travaux effectué par le Président Félix Tshisekedi.

Récurrence des incendies à Matadi : le plaidoyer de Jean Mbutu Makaya pour des mesures radicales

La sécurité de la ville portuaire de Matadi est une nouvelle fois mise à l’épreuve par la récurrence des cas d’incendies. Ce phénomène, dont le dernier événement en date est l’explosion d’un camion-citerne le week-end dernier, fait du chef-lieu du Kongo Central un véritable théâtre des incendies depuis plusieurs mois. Ceci alerte les experts de la protection civile et de la sécurité.

Kisantu : peine de mort requise contre les “Kuluna” auteurs des affrontements du 17 novembre

Le Tribunal de Grande Instance d'Inkisi a rendu un verdict ce mardi 18 novembre, à la suite des actes de violence et de pillage commis par des groupes de délinquants organisés, localement appelés "Shopicho" et "Les Américains".

Insécurité à Madimba : la délinquance fait chuter Kisantu dans le chaos

Depuis la mutation d'un ancien commandant de la police, la cité de Kisantu est retombée dans la violence des gangs, au point que ces derniers opèrent en plein jour sans intervention policière. Face à des forces de l'ordre accusées d'inaction et d'exigences abusives, la population exaspérée réclame le rappel immédiat du commandant en place.

Madimba : un nouveau magistrat au coeur d’un scandale judiciaire

Un jeune leader, Raman Bitompo, a été arrêté et incarcéré après s'être rendu au parquet de Madimba pour porter plainte contre un commandant de police. Contre toute attente, le plaignant s'est retrouvé accusé et emprisonné suite à une intervention controversée d'un magistrat, ce qui soulève des interrogations sur l'administration de la justice dans la province du Kongo Central.

Matadi : le conseiller communal Chito Boungwalanga Mazo Patience alerte sur l’état alarmant des écoles de Nzanza

Le conseiller communal de Nzanza, Chito Boungwalanga Mazo Patience, a effectué une descente sur le terrain pour évaluer l’état de quelques infrastructures scolaires de sa commune. Son constat est alarmant et révèle un délabrement avancé qui nécessite une intervention urgente des autorités pour garantir la sécurité et la qualité de l’enseignement des élèves.