Dans le cadre d’une série d’enquêtes lancée à la prison urbaine de Boma, à la maison d’arrêt du parquet et lieu de détention du commissariat et sous-commissariat à travers la ville de Boma, les activistes des droits de l’homme réunis au sein de la Fédération Congolaise des Droits de l’Homme et Développement (FCDHD), ont dénoncé les mauvaises conditions de détention des mineurs dans cette ville portuaire.
À en croire, Me Gabriel Makiese Lac Profond, dans la prison urbaine de Boma, les mineurs sont hébergés dans un petit local avec des conditions hygiéniques très précaires avec une forte surpopulation.
Il souligne qu’un Pavillon avait été réhabilité au mois de Janvier dernier par le FCDHD avec l’appui de l’ONG “Avocat de droit de l’homme”, pour abriter les mineurs. « Les responsables de la prison se retrouvent en difficulté de déloger les mineurs vers ce pavillon réhabiliter parce que se trouvant près d’une partie de la clôture de la prison urbaine qui s’est écroulé. Ils craignent l’évasion de ces mineurs », ajoute-t-il.
Me Gabriel Makiese lance un appel au gouvernement, aux organismes de défenses de droits de l’homme pour venir en appui afin d’améliorer tant soit peu les conditions de détention inhumaine et précaire, constatées dans la prison de Boma.
Cette opération d’enquêtes va se poursuivre à travers les lieux de détention dans la province du Kongo Central. Elle s’inscrit dans le cadre des missions de défenseurs de droits l’homme en vertu de la loi portant sur la protection et responsabilités des défenseurs de droits de l’homme en RDC.
Josué Taty