La Confédération africaine de football (CAF) a officiellement reporté la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2025) dont la phase finale est prévue au Maroc. L’Instance présidée par le Sud-Africain Patrice Motsepe a opté pour une date inédite pour la tenue de l’édition marocaine du tournoi africain. Mais selon cette nouvelle programmation, il y a un gros risque sur la qualité de la compétition. Un vrai risque que cela se transforme en fiasco.
En effet, le risque est là et l’Afrique a besoin d’être rassurée. Les nouvelles dates sont originales et inédites et cela peut jouer un mauvais tour à la performance des joueurs, et ainsi des équipes nationales participant à la grand-messe africaine. Il est vrai que c’est une première que d’organiser la CAN entre décembre et janvier, puisque l’Instance a programmé la CAN 2025 du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, soit une CAN à cheval entre 2025 et 2026.
Une programmation catastrophique
Comment cela peut-il influer négativement sur le rendement des joueurs ? Avant tout, il faut savoir que la nouvelle date de la CAN marocaine va empiéter sur la trêve hivernale des clubs. Une période durant laquelle, les joueurs trouvent une occasion pour se reposer, surtout que les championnats, généralement européens, dans lesquels ils évoluent sont assez denses. Et si la CAF ne remet pas en cause cette programmation, les joueurs ne pourront pas se reposer en prévision de la seconde phase des championnats concernés.
Ce sont donc les clubs qui vont en pâtir. A moins que les joueurs ne décident de lever le pied en prenant part à la CAN 2025. Dans ce cas, c’est la qualité du tournoi qui recevra un sacré coup car les joueurs ne seront pas très motivés et ne fourniront pas assez d’efforts pour augmenter la compétitivité et rendre le tournoi attractif. Il y aurait même des joueurs qui « simuleraient » des blessures pour ne pas jouer la CAN.
Dépêche : DZBALLON.COM