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Éducation nationale : le respect des instructions scolaires au Kongo Central 3, mythe ou réalité ?

Il est normal que toute organisation puisse définir les règles qui doivent régir son fonctionnement. Le contraire conduirait à l’anarchie. Mais, le plus souvent, on constate un grand écart entre ce qui est prévu, ce qui est annoncé et ce qui se fait en réalité. Cette dernière est encore de plus en plus aggravée en cette époque du numérique et de la pluralité des moyens de communication.

Dans le secteur de l’éducation, au niveau de la Province Éducationnelle du Kongo Central 3, on se rend finalement compte qu’on s’intéresse de plus en plus à donner l’impression de bien faire par les différentes interventions médiatiques que d’appliquer effectivement les instructions de la “hiérarchie”.

En cette période de l’approche de la rentrée des classes, certains Chefs d’établissement d’un certain réseau conventionné sont dans la fièvre ou si non, très mal à l’aise car, ne savent pas le sort qui leur est réservé : pour obtenir la mise en place, selon ceux qui ont brisé le silence, on leur obligerait d’avoir apuré tous les frais d’appui de l’école à l’église qui avoisinerait cinq cents dollars américains ! Une chose qui est formellement interdite dans les instructions scolaires qui viennent de la hiérarchie de l’éducation.

Il y a déjà environ cinq ans, dans les écoles du même réseau, on exigeait chaque mois 20.000 FC par école et chaque fin du mois comme contribution pour l’électrification du bureau de la coordination sous-provinciale qui, contre toute attente, ce bureau n’est jamais électrifié jusqu’à aujourd’hui.

Quand on doit se faire l’idée de ce qu’on a comme nombre d’écoles dans cette coordination sous-provinciale, il y a lieu de se faire du vertige. Pendant tout ce temps, ce responsable reste comme si c’est lui-même les instructions au moment où le Chef de la Province Éducationnelle fait casser les tympans tous les jours avec le respect des instructions. Est-ce un silence coupable ou tout simplement manque d’information ? Le rêveur répondrait à l’affirmatif.

Ilain Lumbala

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