Le 09 septembre de chaque année, il est célébré la journée internationale de l’alphabétisation. Cette journée est une occasion de joindre les efforts pour accélérer les progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4) sur l’éducation et l’apprentissage et de réfléchir au rôle de l’alphabétisation dans la construction de sociétés plus inclusives, pacifiques, justes et durables.
Relativement à cette célébration, Maître Guy Matuasilua, point focal du Réseau 2 Congo/Mbanza-Ngungu et activiste de droits de l’homme plaide pour la création de centres de récupération en alphabétisation dans les milieux ruraux.
« Un analphabète est un incapable quel que soit son âge, sa force, son courage. Il fait face à plusieurs obstacles dans la vie quotidienne. Nous avons mené une étude dans les milieux ruraux, précisément à Kimpemba (Madimba) et Ntimansi (Mbanza-Ngungu) où nous nous sommes rendus compte qu’il y a un tôt élevé des analphabètes tout âge confondu plus particulièrement les femmes », dit-il.
Cette réalité, affirme Me Guy Matuasilua, rend la tâche difficile aux personnes analphabètes.
« On est ayant droit, on se sert d’un jugement pour prouver sa qualité dommage qu’on a jamais lu le jugement en question qui est rédigé en français, on est malade, il faut prendre le médicament et la notice est rédigée en français, on est appelé à vendre une terre, à chercher les documents financiers pour une concession, tout cela sont des soucis que les analphabètes rencontrent », précise Maître Guy Matuasilua.
Cet acteur de droits de l’homme plaide pour la création des centres de récupération en alphabétisation dans les milieux ruraux de la province du Kongo Central. En RDC, 29% des Congolais âgés de 15 ans et plus sont analphabètes.
