Radio

A l’ouverture de l’Expo Béton RDC 2024 à Matadi, Jean Bamanisa a évoqué les défis liés au développement du Kongo Central

Jean Bamanisa Saïdi, Président du comité organisation d’Expo Béton RDC a fait savoir mercredi 18 septembre 2024, lors de l’ouverture de la seconde phase de la 8ème édition d’Expo Béton RDC 2024, que le développement de la République Démocratique du Congo a commencé par le Kongo-central. Malgré son rôle déterminant dans ce processus de développement […]

Jean Bamanisa Saïdi, Président du comité organisation d’Expo Béton RDC a fait savoir mercredi 18 septembre 2024, lors de l’ouverture de la seconde phase de la 8ème édition d’Expo Béton RDC 2024, que le développement de la République Démocratique du Congo a commencé par le Kongo-central.

Malgré son rôle déterminant dans ce processus de développement du pays, la province est restée dans un état de précarité indescriptible en infrastructures. D’après Jean Bamanisa, la RDC se construit à partir du Kongo Central grâce à ses potentialités en pétrole, barrage d’Inga mais aussi des cimenteries, etc. Tout s’y prête à cette province mais le développement ne suit pas.

« L’évolution de l’histoire de notre pays nous apprends qu’à partir de Kinshasa, les provinces et leurs villes sont quelques fois considérées comme l’arrière-pays, on dit qu’on voyage na ‘‘mboka’’ (village, ndlr), pratiquement vers les territoires ou les villages ; Si l’évolution du pays a commencé par Boma, Matadi vers Kinshasa avant de s’étendre vers le grand Congo, le Kongo Central a-t-il bénéficié du développement du Congo Belge, du Zaire, de la République Démocratique du Congo. Cette zone située sur le Corridor Ouest, de Kinshasa à Kasangulu, à Kisantu, à Mbanza Ngugu, à Kimpese, à Matadi, à Boma, à Muanda répond t-elle aux besoins divers et diversifiés qui lui sont exigés en amont et en aval de Kinshasa, mégalopole de 20 millions d’habitants », a déclaré Jean Bamanisa Saidi.

A l’en croire, le choix du port de l’Onatra est une interpellation aux dirigeants de cette entreprise pour relever ce défi. L’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) projette une autoroute à 4 bandes pour désengorger l’actuelle RN1.

« La construction doit être considérée comme un secteur stratégique pour le développement de notre nation ainsi l’a reconnu le Président de la RDC. Nous sommes persuadés que la volonté politique exprimée sera une réalité pour le bonheur de tous les congolais. Les ports de Boma et de Matadi ou encore la voie d’entrée de Lufu sont ceux qui alimentent la RDC dans sa partie Ouest, puis le long des cours d’eau à partir de Kinshasa vers les Kasai, le Grand Équateur, la Grande Orientale…etc. »

Il estime que la RDC se construit à partir des importations des matériaux, mais aussi et surtout à partir des cimenteries qui sont toutes au Kongo Central. Il n’y a aucune raison que les voiries, les infrastructures, les bâtiments et l’habitat ne se développent dans la province.

La Révolution urbaine qui n’est pas seulement celle de la construction, mais aussi celle de l’esprit pour la recherche du bien-être, du bien vivre, devrait connaître son essor dans la Province mère, la province ombilicale de la RDC, a conclu Jean Bamanisa.

Articles similaires

La peur du fédéralisme en République Démocratique du Congo (par Pierre Anatole Matusila)

La peur du fédéralisme chez certains congolais est infondée. Elle masque le sentiment d’une élite aux abois qui s’accroche désespérément à la centralisation du pouvoir, seule garantie de sa survie politique et d’enrichissement illicite. L’argument avancé, qu’elle croit imparable, est que le fédéralisme contribue à la balkanisation d’un pays multiculturel et exacerbe le phénomène ethnique. Cet argument est une absurdité, voire une perversité. Il dénote de la méconnaissance criante de ce mode de gestion du pouvoir. Réflexion de Pierre Anatole Matusila, président général de l’ABAKO et président honoraire de l’Assemblée provinciale du Kongo Central.

Matadi : le marché Kinkela Lutete (Mvuadu) méconnaissable après la pluie

La pluie qui s’est abattue à Matadi dans la nuit de samedi à dimanche a causé d’importants dégâts au marché Kinkela Lutete, également connu sous le nom de marché Mvuadu, situé dans la commune de Matadi. Ce grand centre de négoce de la ville est devenu méconnaissable suite à l’accumulation d’immondices et d'eaux usées.

Jacques Kiazolua poursuit l’opération « Zéro Kuluna » à Kisantu

Le ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité du Territoire et de la Décentralisation, Jacques Kiazolua Mavakala, s’est rendu à Kisantu le samedi 5 décembre 2025. Il a visité les quartiers Carrière, Wombo, Kimbondo, Mfuki et Wete, concernés par l’opération « Zéro Kuluna » lancée fin novembre dernier.

Ce qu’il faut comprendre du report de la plénière de recevabilité du Budget 2026 du Kongo Central

L’Assemblée provinciale a pris acte de la sollicitation de report de la plénière sur la poursuite de l’examen du Budget 2026. Vendredi, après un échange et un débat où vingt-trois (23) députés ont soulevé des préoccupations et recommandations, le Gouverneur a sollicité 45 minutes pour y répondre, mais la plénière a finalement été reportée au lendemain.

Kongo Central : devant les élus provinciaux, Grace Bilolo présente un Budget ambitieux de plus de 888 milliards de FC pour l’exercice 2026

Le gouverneur Grâce Bilolo a présenté ce vendredi à l'Assemblée provinciale du Kongo Central son projet d'édit budgétaire pour l'exercice 2026, un document financier qui s'inscrit dans la continuité du Programme Quinquennal de Relance et Développement du Kongo Central 2024-2028. Dans son exposé, le chef de l’exécutif a fait comprendre que ce projet vise une amélioration durable, consistante, effective et équilibrée des conditions de vie de la population et cible directement les causes de la pauvreté.

Grogne à la DGRKC : les agents dénoncent le détournement des primes et une gestion controversée

Les agents de la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC) dénoncent la gestion jugée opaque de leurs primes et des fonds de mutualité de santé par l'équipe dirigeante. Des sources internes, sous couvert d'anonymat, révèlent une situation financière compliquée qui impacte directement l'accès aux soins et la paie des agents.