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Kongo Central : les délégués des syndicats des enseignants évaluent la situation de la grève décrétée dans les écoles publiques

Les délégués des enseignants membres et affiliés des syndicats du Kongo Central se sont retrouvés en Assemblée générale lundi 30 septembre à l’esplanade du terrain Jabaco, dans la commune de Mvuzi à Matadi. Ils ont évalué le niveau d’exécution pris par le gouvernement congolais à Bibwa, l’évolution de la grève décrétée notamment en province et le souci du gouverneur de province traduit par les propositions alléchantes pour obtenir une rentrée scolaire partielle au Kongo Central.

D’après Simon Nsilulu, leur porte-parole, les délégués des enseignants ont, après débats et analyses, fait le constat de l’insouciance du gouvernement congolais d’inscrire dans les rubriques budget rémunération de la proposition du budget 2025 en pleine discussion au Parlement, le réajustement de salaire des formateurs de la relève évaluée à 1 millions 500 mille équivalent à 500 USD.

Le refus exprimé par le gouvernement de mettre en œuvre l’instruction du Chef de l’État lors de la 6e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 19 juillet dernier au cours de laquelle le Président de la République a fait appel au gouvernement de prendre des mesures capables d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants congolais et la non prise en compte des mémorandums des enseignants déposés à la Primature, à la Présidence, à l’Assemblée nationale et au Sénat relatifs au réajustement de salaire des enseignants.

Fort de ce qui précède, les délégués des enseignants avec le mandat de leurs pairs, ont exigé le rectificatif par le gouvernement de la proposition du budget 2025 en insérant le montant réclamé par les enseignants payables à partir de janvier 2025 afin de supprimer, soutiennent-ils, la prime de la gratuité accordée aux enseignants du Primaire, les frais d’appui aux enseignants payés par les parents au secondaire.

Quant au Parlement (Assemblée nationale et Sénat), les délégués des enseignants, ont appelé ces deux institutions à réduire le train de vie des institutions et leurs dotations, à lutter pendant cette période de discussion budgétaire en faveur de bénéfice des enseignants afin d’octroyer au moins 1 millions 500 mille FC soit effectif dans le budget 2025.

En attendant ces revendications qui n’ont pas trouvé satisfaction jusque-là, les enseignants persistent de rester à la maison pour continuer la grève décrétée conformément à l’article 39 de la Constitution et la liberté syndicale garantie par la même Constitution.

Par ailleurs, les enseignants disent prendre pour seuls responsables les élus nationaux en cas de non observance de leur demande de la non instruction des enfants de leurs électeurs.

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