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Madimba : l’EP Ngeba 1 en état de délabrement avancé

Le virus de destruction habite honteusement le peuple congolais. La plupart de ce peuple, n’a pas le sens de protection des biens publics. C’est ainsi qu’on peut voir, un véhicule de l’État acheté tout neuf faire quelque temps, largement inférieur à sa durée réelle d’amortissement pendant que le véhicule privé, survit jusqu’au delà. C’est le […]

Le virus de destruction habite honteusement le peuple congolais. La plupart de ce peuple, n’a pas le sens de protection des biens publics. C’est ainsi qu’on peut voir, un véhicule de l’État acheté tout neuf faire quelque temps, largement inférieur à sa durée réelle d’amortissement pendant que le véhicule privé, survit jusqu’au delà.

C’est le cas de ce qu’on voit actuellement à l’école primaire Ngeba 1, une école conventionnée catholique du diocèse de Kisantu au Kongo Central, en République Démocratique du Congo.

Cette école, pour la petite histoire, a été construite en 1953 par les colons Belges. Suite à l’âge, elle a connu un délabrement sérieux. Malgré cela, elle tombe, dans les critères retenus pour le test du matériel électoral pour le cycle électoral de 2006.

Effectivement, le matériel électoral y a été testé. Par la suite du sens de managérial de l’un de ses Directeurs en la personne de François Nsingi, il a fait le lobbying jusqu’à obtenir la rénovation de cette école.

C’est ainsi que par une décision, Joseph Kabila, alors Président de la République, l’école a été démolie totalement et reconstruite et dont l’inauguration était intervenue le 1er septembre 2009, par l’ancien Président lui-même.

Quinze ans après, cette école étonne : plafond, pavement, escaliers toilette mobilier, toiture. Bref, l’école est méconnaissable. Contacté à ce sujet, le Directeur François Nsingi a déploré le manque des frais d’entretien de cet ouvrage qui, naturellement doit être entretenu dit-il.

A cette allure, si rien n’est fait, il y a risque que cette école n’existe que de nom historiquement parlant, sans que l’on soit prophète de malheur.

Ilain Lumbala

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