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Grève des enseignants : nécessité des hommes qu’il faut dans la province éducationalle Kongo Central 3

La scolarité des enfants dans la Province éducationnelle du Kongo-Central 3 reste toujours soumise aux dangers que cause l’intransigeance des enseignants de cette Province. Bien qu’eux-mêmes soient aussi parents, ils restent toujours durs comme le fer qui résiste à n’importe quelle température quel que soit le haut fourneau.

Depuis la date de la rentrée scolaire soit le 02 septembre, les enseignants ont suivi le mot d’ordre de leurs différents syndicats regroupés au sein de l’intersyndicale. Ce dernier regroupement qui prenait les avis après consultation de la base.

Le 11 octobre dernier, nombreux enseignants ont été surpris par les messages contradictoires dans les différents médias locaux signés par “le porte-parole” de l’intersyndicale locale. Cela a suscité des réactions en sens divers, pouvant conduire jusqu’aux actes de violences visant ceux qui ont signé le les messages invitant la reprise des activités scolaires.

Pour renforcer leur détermination de rester dans la grève, une marche de mécontentement était projetée au lundi 14 octobre 2024 et la sensibilisation quant à ce était intense.

L’Autorité provinciale informée, a mis les batteries en marche non seulement pour empêcher la marche mais éviter surtout les éventuels dégâts qui pourraient arriver, de la part des personnes mal intentionnées. C’est ainsi que les réunions de sécurité s’étaient tenues à Mbanza-Ngungu pour aboutir à Kisantu avec les messages de différents syndicats résistants pour annuler la marche et en même temps, inviter les enseignants à la reprise.

Malgré cet appel, même s’il y a quelques écoles à compter par la main ont repris, le grand nombre reste toujours intransigeant. Pour eux, il faudra que Jean Bosco Puna Président du syndicat national des écoles catholiques puisse s’y prononcer pour la levée.

Pendant ce temps, dans la Province éducationnelle voisine du Kongo Central 2 avec siège à Mbanza-Ngungu, le sens managérial élevé de son Directeur Amos Nzazi qui a pu mettre en place la stratégie du dialogue constructif à la place des menaces et intimidations, a obtenu une oreille attentive qui a conduit à la reprise normale des enseignements.

Ainsi, tout compte fait, cette question de grève des enseignants qui va rester dans l’histoire par sa durée, suscite la question du choix des dirigeants qu’il faut à la place qu’il faut.

Ilain LUMBALA

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