Face à la menace croissante des inondations causées par le débordement de la rivière Kalamu, le député provincial Oméga Mbadu Manu a tiré la sonnette d’alarme dans une correspondance adressée au gouverneur de la province du Kongo Central. Il appelle à une action urgente pour curer la rivière et procéder à l’évacuation des populations riveraines, afin de prévenir une répétition des catastrophes de 2016.
Dans son message, l’élu de Boma rappelle que « gouverner, c’est prévoir », tout en exhortant les autorités à se mobiliser pour sauver des vies et protéger les populations exposées. En effet, c’est le jeudi 28 novembre, que l’honorable Oméga Mbadu a rencontré le ministre provincial des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstructions, Jacques Mombo Khonde, pour échanger sur les mesures à prendre face à cette situation critique.
Le député a souligné que les pluies diluviennes ayant récemment frappé Boma ont aggravé le problème, causant des inondations dans plusieurs quartiers de la ville.
« Il y a urgence à curer la rivière Kalamu et à déplacer les populations vivant à proximité. C’est un projet entamé depuis plusieurs années, mais il est temps de passer à l’action pour préserver des vies humaines, » a déclaré Oméga Mbadu à l’issue de cette rencontre.
Selon l’élu de Boma, le ministre a assuré que des démarches étaient en cours avec la Direction provinciale de l’Office des Routes, pour mettre en œuvre des solutions rapides face à l’urgence.
Cette démarche s’inscrit dans la continuité des efforts d’Oméga Mbadu. Le 4 novembre dernier, il avait accompagné une mission provinciale venue évaluer la situation des sinistrés des inondations de 2015-2016. Cette mission avait également visité la « cité du salut », prévue pour accueillir les populations déplacées.
Pour les habitants de Boma, ces inondations répétées sont devenues un fardeau insoutenable. Les initiatives engagées par le député et les autorités provinciales sont perçues comme une lueur d’espoir, mais leur mise en œuvre rapide reste cruciale pour éviter une nouvelle tragédie.
L’heure est désormais à la mobilisation de tous les moyens nécessaires pour transformer les promesses en actions concrètes, car prévenir vaut mieux que guérir.