La journée « Sans enseignement », décrétée par la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) pour soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a été largement suivie ce jeudi 30 janvier dans plusieurs établissements supérieurs du Kongo Central après un constat fait par Kongo Média.
En réponse à l’appel lancé le 27 janvier par la ministre de l’ESU, Prof. Dr. Sombo Ayanne Safi Mukuna Marie-Thérèse, plusieurs institutions académiques de Matadi et d’autres villes de la province ont suspendu leurs activités pour exprimer leur soutien aux FARDC et aux populations affectées par la guerre à l’Est du pays.
Un calme inhabituel a été constaté dans des établissements tels que l’Institut Supérieur de Commerce (ISC), l’Institut des Bâtiments et Travaux Publics (IBTP) et l’Université Notre-Dame d’Afrique (UDA). Cette suspension des cours s’inscrit dans le cadre des recommandations ministérielles déclarant cette journée exceptionnelle « sans cours » pour permettre des activités patriotiques.
À l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) de Mbanza-Ngungu, les cours se sont déroulés normalement tout au long de la semaine, mais conformément à la circulaire de la ministre de tutelle, les consignes ont été respectées dans cet alma mater.
Ce jeudi 30 Janvier, cette institution a organisé une conférence sur le thème “la RDC, une nation en danger ? “relativement à l’appel de solidarité lancé par la Ministre de l’ESU. Le même constat a été fait dans la ville de Boma, où certaines institutions ont fonctionné mais dans un climat de recueillement et de soutien aux victimes de Goma.
Cet élan patriotique encouragé par les autorités s’inscrit dans la volonté du Président Félix Tshisekedi, Chef de l’État et Commandant suprême des FARDC, de mobiliser toute la nation en soutien aux forces armées et à la population congolaise victime de l’agression du M23 soutenu par le Rwanda.
Par ce geste, le secteur académique du Kongo Central démontre son engagement à défendre la souveraineté nationale et à manifester sa solidarité avec les habitants de l’Est, confrontés aux atrocités de cette guerre.