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« La femme congolaise doit se mettre à sa place », Me Uwandji Anadala

Maître Bébé Uwandji Anadala, coordonnatrice adjointe de l’Association des femmes juristes du Congo (AFEJUCO) à Boma, exhorte les femmes congolaises ne pas se minimiser, mais à se mettre dans sa place au sein de la société. Elle a fait cet appel à Kongo Média, profitant, en ce mois de mars, de la célébration des droits des femmes.

Cette avocate a insisté sur le rôle crucial que doit jouer la femme dans tous les domaines de la vie sociale, économique et politique. « Trop souvent, la femme congolaise doute de sa valeur et de ses capacités. Pourtant, elle a les compétences et le potentiel nécessaires pour occuper des postes de décision et contribuer activement au développement du pays. Elle ne doit plus se minimiser, mais revendiquer sa place avec force et détermination », a-t-elle déclaré.

Revenant sur le thème mondial célébré lors de la journée du 08 mars, « Femmes et jeunes filles, droits, égalité et autonomisation », Maître Uwandji Anadala a souligné l’importance de renforcer les droits des femmes pour bâtir une société plus juste et équilibrée.

En tant que coordonnatrice adjointe de l’AFEJUCO à Boma, cette avocate a mis en avant le travail essentiel de l’association dans la protection et la promotion des droits des femmes en RDC. Elle a rappelé que l’AFEJUCO mène des actions de sensibilisation, d’assistance juridique et de plaidoyer pour défendre les femmes contre les injustices dont elles sont victimes.

Par ailleurs, elle a salué les avancées législatives en matière de répression des violences sexuelles, tout en appelant les autorités à une application stricte des lois et à un meilleur accompagnement des survivantes.

Revenant sur son propre parcours, Maître Uwandji Anadala a partagé son expérience en tant qu’avocate au Barreau du Kongo Central et avocate près la Cour pénale internationale (CPI). Elle a raconté les défis qu’elle a dû surmonter en tant que femme dans un milieu encore largement dominé par les hommes, mais aussi les succès qu’elle a obtenus grâce à son engagement et sa persévérance.

« Être une femme, une avocate et une mère de famille n’est pas une tâche facile, mais c’est possible avec du courage, du travail et de la détermination. J’encourage toutes les jeunes filles à croire en elles et à poursuivre leurs rêves, quelles que soient les difficultés », a-t-elle confié.

Elle a conclu son intervention en appelant les femmes à se soutenir mutuellement, à se former et à revendiquer leurs droits sans crainte, affirmant que l’égalité et la justice sont à portée de main si toutes s’engagent dans ce combat.

Josué Taty

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